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Drones, patrouilles de police municipale: Mounir Mahjoubi précise ses idées pour la sécurité à Paris

Candidat à l'investiture LREM pour les élections municipales à Paris, Mounir Mahjoubi était l'invité des Grandes Gueules ce lundi sur RMC pour évoquer son idée de déployer 240 drones destinés à aider les secours et les forces de l'ordre lors des premières minutes de leurs interventions d'urgence.

L’ancien secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, s’est récemment lancé à la conquête de la mairie de Paris, visant l’investiture LREM. Et il émet des propositions pour moderniser la sécurité de la ville, avec notamment un nouveau découpage de quartiers auxquels des agents seront exclusivement dédiés avec un secteur de dix rues à surveiller au maximum. Pour les aider 240 drones de protection équipés de caméras qui se rendront très rapidement sur les lieux signalés.

Est-ce la surveillance du futur ou une idée inquiétante pour les libertés individuelles ? Le candidat à la mairie de Paris était l’invité des Grandes Gueules ce lundi matin pour préciser sa pensée et répondre aux sceptiques. Ces drones viendraient ainsi “en complément” de la police municipale dont il veut accroître le rôle en général.

"Sortir la police municipale des bâtiments publics pour vraiment retourner dans les rues"

"Aujourd’hui leur mission principale n’est pas de patrouiller. Moi je veux qu’ils patrouillent plus dans les rues et qu’ils soient tout le temps disponibles et pour ça il va falloir leur donner des moyens, leur libérer du temps, les sortir de l’hôtel de ville, des mairies d’arrondissement et des bâtiments publics pour vraiment retourner dans les rues. Je pense que c’est essentiel. Et il va falloir améliorer leurs conditions de travail dans les rues."

Concernant les drones, Mounir Mahjoubi assure que leur objectif est des gagner des informations précieuses dans les cinq-dix premières minutes d’un incident en attendant l’arrivée des secours qui n’est pas remise en question.

4 millions d'euros par an pour les drones

"Ce sera uniquement pour les interventions d’urgence. Entre le moment où on signale un accident, un incendie, un attentat, une explosion, et le moment où les équipes peuvent arriver il y a plusieurs minutes. Avec le drone on pourrait avoir en une minute les premières images, les premières informations de ce qu’il est en train de se passer. Mais encore une fois ce qui est important c’est que les humains viennent", explique-t-il rappelant que le pilote derrière l’appareil sera humain. 

Le coût de cette idée : 4 millions d’euros par an d’augmentation du budget d’investissement de la sécurité à Paris selon l’ancien membre du gouvernement qui veut faire des économies par ailleurs, notamment dans les services de communication.

James Abbott