Drouet-Nicolle: "Macron et Castaner font de ces deux types au charisme de sandwichs au beurre des héros"

Eric Drouet et Maxime Nicolle ennemis publics numéros 1? Le ministre de l'Intérieur les a ciblés lors d'une interview donnée à LCI mais Les Grandes Gueules cherchent à savoir si c'est une bonne stratégie ou non.

Eric Drouet et Maxime Nicolle dans le viseur de Christophe Castaner ? Le premier avait appelé à participer à la manifestation des "gilets jaunes" samedi à Paris, présentée comme un "ultimatum" lancé au président Macron quatre mois après la naissance du mouvement social et pour marquer la fin du grand débat.

Lundi, le ministre de l'Intérieur a eu des mots durs pour ce "leader" de "gilets jaunes" ainsi que pour son camarade Maxime Nicolle. "Vous vous rendez compte que ces deux personnages sont fiers -ils ont utilisé ce mot- que quelqu'un ait mis le feu à un immeuble d'habitation, au risque de voir périr des familles entières à l'intérieur?", s'est-indigné le "premier flic de France".

"On va en faire des mecs qui seront perçus comme les victimes du système Macron-Castaner"

Les Grandes Gueules sont revenues ce mardi sur ces propos du ministre qui semble faire de ces deux figures des réseaux sociaux des "ennemis publics". L'éducateur Etienne Liébig estime qu'il n'y avait pas besoin d'attirer l'attention encore plus sur ces personnes qui ne le mériteraient pas celui lui.

"J’ai l’impression que Castaner et Macron ils ont un guide : ‘Comment faire le pire?’. Et là ils ont trouvé le truc: ‘Comment fabriquer deux héros?’ avec deux types qui tiennent des discours d’une banalité incroyable. On va faire de ces deux types qui ont le charisme d’un sandwich au beurre, on va en faire des mecs qui seront perçus comme les victimes du système Macron-Castaner au lieu de les laisser dans leur anonymat le plus total." 

"C’est de la com’ qui essaye de pallier la carence d’actes"

L'avocat Gilles-William Goldnadel estime également que c'est un coup de com' malvenu et qui ne fait que montrer les carences du gouvernement dans sa gestion de la crise des "gilets jaunes".

"Macron incarnait le parti de l’ordre, maintenant il n’est pas aussi faraud, Donc maintenant ils essayent de faire de la com'. C’est de la com’ qui essaye de pallier la carence d’actes."

James Abbott