"On ne fait pas suffisamment d'interpellations préventives!": Guillaume Larrivé pense avoir la solution pour éviter les violences

Guillaume Larrivé sur le plateau des GG - Capture d'écran RMC Découverte
Après un nouveau samedi de mobilisation marqué par de nombreuses violences en marge de la manifestation des gilets jaunes, des membres de l'opposition demandent le départ de Christophe Castaner le ministre de l'Intérieur.
C'est ce qu'a laissé entendre ce mardi le député LR de l'Yonne Guillaume Larrivé, sur le plateau des Grandes Gueules: "Je pense que chaque Français qui a observé ces 18 semaines de désordre, aura compris que Christophe Castaner n'est pas le ministre de l’Intérieur le plus capable que l'on ait eu Place Beauvau !", a-t-il assuré sur notre antenne.
Regain de violence
Interrogé sur le fait que les politiques n’avaient rien vu venir, Guillaume Larrivé a tenu à rappeler qu’il avait sorti un livre quelques jours avant le début de la mobilisation où il démontrait que "l’action macronienne et ses limites menaient aux risques de la guerre civile". Selon lui, c’est la politique "brutale" et "brouillonne" d’Emmanuel Macron qui a accentué depuis deux ans les tensions dans le pays.
Après plusieurs samedis de mobilisation dans un calme relatif, la dernière manifestation des gilets jaunes à Paris a connu un regain de violence. Plus de 80 commerces ont été vandalisés ou pillés. Un kiosque a été incendié et les habitants d'un immeuble évacués après l'incendie volontaire d'une banque au rez-de-chaussée du bâtiment. Pour Guillaume Larrivé, la solution pour limiter ces violences est simple.
Une tactique mise en place le 8 décembre dernier
"Il faut bloquer les casseurs dans les gares, je pense qu’on ne fait pas suffisamment d’interpellations préventives. Et puis sur le terrain il faut soutenir nos policiers et nos gendarmes qui vont prendre des risques", a martelé le député de l'Yonne.
C'est pourtant la tactique mise en place par les forces de l'ordre lors de l'acte 4 des gilets jaunes le 8 décembre dernier. Après trois épisodes de mobilisations violentes, près de 2.000 personnes avaient été interpellées dans toute la France dont 1.082 rien qu'à Paris. De nombreux avocats avaient alors dénoncés des interpellations préventives, tandis que la ministre de la Justice Nicole Belloubet, avait affirmé que ces interpellations s'étaient déroulés après la constatation d'infractions. Ce jour-là, des manifestants avaient été arrêtés le matin en descendant de leur voiture ou dans les gares alors qu'ils se rendaient à la manifestation du jour.