Farines animales et Ceta: "Ce qui est interdit en France ne doit pas rentrer en France, basta!"

Le Ceta ne passe toujours pas. Samuel Vandaele, président des Jeunes agriculteurs, a redit l'opposition de sa corporation au Ceta, le traité commercial entre l'Union européenne et le Canada. Depuis la signature de ce traité controversé, des agriculteurs ont mené des actions contre la permanence de députés LREM.
"C'est vraiment l'expression d'une détresse, a justifié Samuel Vandaele sur RMC. On a fait les états généraux de l'alimentation où ensemble, avec les concitoyens, les élus, l'Assemblée nationale, on a décidé qu'il fallait produire mieux en respectant mieux l'environnement, qu'il fallait engager une transition. Les agriculteurs sont prêts à y aller à condition qu'on ait aussi le prix qui revienne. On ne peut pas engager cette transition sans que les agriculteurs gagnent leur vie. En même temps, on signe des traités, entre autre le Ceta, demain le Mercosur, qui font entrer des produits qui ne correspondent pas à nos standards de production qui ne respectent pas nos normes sanitaires, nos normes environnementales et nos normes de qualité".
"Il faut de la cohérence"
Car le Ceta va permettre d'importer de la viande canadienne issue de bêtes nourries avec certaines protéines animales, interdites en France: "Après la vache folle on a décidé d'arrêter les farines animales et là on nous dit qu'en fait, ça ne serait pas tout à fait les mêmes. Il faut de la cohérence. Ce qui est interdit en France, ça ne doit pas rentrer en France, basta! Il ne fallait pas signer le Ceta", a-t-il aussi lancé.