"Je suis aux abois": Jean-Marie Bigard se dit "financièrement ruiné" et veut reprendre la scène au plus vite
Jean-Marie Bigard a évoqué divers sujets d'actualité liés au Covid-19 ce jeudi sur RMC et se montre toujours aussi virulent contre le gouvernement et sa gestion d'une crise inédite. Il reproche notamment au décideurs qu'on puisse mettre 600 personnes dans un TGV pendant 5 heures mais pas 300 personnes dans un théâtre pendant 1h30.
Il estime que la "Terre entière est prise en otage" et aimerait que les peuples se révoltent. Il aimerait également reprendre au plus vite les spectacles pour retrouver un semblant de vie normale. Mais aussi pour faire rentrer des sous car il se dit "aux abois" en raison de la crise que nous traversons.
"Si tu me demandes si je suis financièrement ruiné, je le suis"
"Je n'attends que ça. Je suis étouffé. D'où ma colère. Je suis comme un cheval au box qu'on interdit de sortir depuis sept mois sans avoir gagné un centime d'euro, en étant en train d'emprunter, de taper un pote pour finir le mois. Je me dit que ce n'est pas possible avec le nombre de gens qui me suivent, la puissance de feu que j'ai sur scène, le pouvoir que j'ai de rendre heureux les gens... Tout d'un coup on me supprime ça.
Je suis tout à fait aux abois oui, j'ai plus un rond dans le sens où je suis comme tout le monde à demander une autorisation de découvert à ma banque sinon j'ai trois de loyer de retard je ne vais pas pleurer je suis encore dans ma position milliardaire de fric en ayant plus rien. Si tu me demande 500 euros je vais aller te les chercher au distributeur. Je ne vais pas me plaindre de mon sort. Mais si tu me demandes si je suis financièrement ruiné, je le suis."
"Et au bout de six mois eh bien, comme tout le monde, tu claque du bec, relativement bien sûr"
Il note que contrairement à des acteurs de cinéma qui continuent de tourner lui ne compte que sur la scène pour vivre.
"Ils pètent dans la soie mais moi si je ne mets pas mes 100 kilos de bidoche sur scène et que le préfet n'accepte pas que je joue... Eh bien ils m'affament, si je ne travaille plus je ne gagne plus d'argent. Et au bout de six mois eh bien, comme tout le monde, tu claque du bec, relativement bien sûr."