Jihadiste française en fuite: Claire O'Petit s'en prend à Dounia Bouzar et son association de déradicalisation

Une Française de 23 ans, placée sous contrôle judiciaire après un premier séjour en Syrie en 2015, est soupçonnée d'être repartie en zone irako-syrienne début novembre, a dévoilé l'AFP jeudi. Après son arrestation en Turquie en juin 2015, Sonia Belayati avait été entendue par la justice et placée sous contrôle judiciaire: elle devait pointer au commissariat une fois par semaine avec l'interdiction de quitter à nouveau le territoire français. Elle avait été prise en charge par Dounia Bouzar, directrice du Centre de prévention des dérives sectaires liés à l'islam, en vue d'être déradicalisée. Un mandat d'arrêt international a été délivré à son encontre depuis qu'elle a de nouveau quitté la France.
"Dounia Bouzar se vante sur les plateaux télé"
Pour la grande gueule Claire O'Petit, cette affaire pose de nouveau la question de la prise en charge des radicalisés de retour en France. "Ça pose question sur l'association de Dounia Bouzar, qui est très critiquée pour être venue sur tous les plateaux télé en se vantant de savoir comment on déradicalisait… Comment nos gouvernants ont pu faire confiance à l'association d'une femme qu'on ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam? Vous avez une personne qui, au lieu de faire de la prison, a été prise en charge par une association, qui est repartie mais qui aurait tout aussi bien pu faire un attentat en France. On fait trop confiance aux associations, il faut contrôler, surtout sur des sujets comme ça".