La France ne peut pas survivre à trois mois de grève à la SNCF

Pour l'économiste Pascal Perri, la France ne peut pas se payer le luxe d'une grève de trois mois à la SNCF, qui débute ce mardi.

"Le transport, c'est l'oxygène et le système nerveux de l'économie et du pays", rappelle ce mardi dans les Grandes Gueules l'économiste Pascal Perri. Alors quand débute une grève de trois mois à la SNCF, il y a de quoi s'inquiéter pour la santé économique du pays. "Le pays ne survit pas à une grève des transports, les gens ne peuvent pas travailler et l'économie est au ralenti. Pensez au Fret - qui sert principalement au transport des matières premières périssables -, s'il ne circule pas il n'y a pas de ravitaillement et il n'y a plus d'activité industrielle non plus. Cela va se traduire par du chômage technique, des arrêts d'activité et de production… cela a des conséquences multiples."

"Personne ne peut se payer le luxe de trois mois de grève, soutient Pascal Perri. Au bout d'une semaine, les effets induits d'une grève des transports publics se font sentir sur l'économie du pays: non seulement la SNCF perd 1 million d'euros par jour, mais ce sont aussi des millions d'heure de travail et de production qui seront détruites".

P. G. avec les GG