RMC

Masque en extérieur: "C’est prendre les Français pour des cons" selon Fred Hermel

Dans "Les Grandes Gueules" ce jeudi sur RMC et RMC Story, Fred Hermel a déploré le retour du port du masque obligatoire en extérieur.

Le retour du masque obligatoire à l’extérieur, dans les rues. Dès vendredi, ce sera à nouveau une réalité dans presque toute l’Ile-de-France, après l’annonce de la préfecture de police de Paris mercredi soir. Mais la mesure divise. Dans "Les Grandes Gueules" ce jeudi sur RMC et RMC Story, Fred Hermel a clairement fait part de son incompréhension.

"Avec le masque à l’extérieur, la confiance est rompue, selon l’auteur de ‘C’est ça la France’. Moi, j’ai fait mes trois doses. Quand je vais dans un marché où il y a beaucoup de monde, naturellement, je mets le masque. Mais quand je viens à pied, dehors, qu’il n’y a personne, je ne vais pas mettre le masque. C’est prendre les Français pour des cons. On pourrait l’imposer, mais aux non-vaccinés, pas aux vaccinés. Le problème, c’est qu’il n’y a pas le courage politique aujourd’hui de faire la différence entre les vaccinés et les non-vaccinés."

>> Les podcasts des "Grandes Gueules" sur RMC

Fred Hermel: "Monsieur le Premier ministre, vous m’avez pris pour un con"

"Ce qui m’énerve, c’est qu’on me fait porter la responsabilité de la non-vaccination alors que je suis vacciné !, lâche Fred Hermel. Le Premier ministre a dit à deux reprises lors de son allocution lundi soir qu’il voulait faire porter les restrictions sur les non-vaccinés. Je suis désolé, monsieur le Premier ministre, j’ai beaucoup de respect pour vous et je vous aime bien, mais vous m’avez pris pour un con là ! Vous faites poser une restriction sur moi, alors que je suis vacciné." "C’est quoi cette punition stupide ! On est un peuple français, on ne va pas faire la distinction", répond l’éducateur Etienne Liebig. 

Pour l’entrepreneur Mehdi Ghezzar, avec ce retour du masque obligatoire à l’extérieur, "on n’y comprend plus rien". "On navigue à vue. On nous a dit ‘vaccinez-vous, on va vivre normalement’. On a un bras, ça va devenir Goldorak. Et on nous dit encore ‘masque obligatoire’. Les gens sont perdus, assure-t-il. Moi, je suis vacciné. Mais chez les antivax, il y en a beaucoup qui le sont plus par frustration ou par colère, que par rapport au vaccin lui-même."

"J’ai l’impression qu’Omicron va se répandre très vite et qu’on va tous, plus ou moins, le choper, estime pour sa part Etienne Liebig. On peut supposer qu’il y a une petite part de virus qui se transmet dans la rue, surtout quand on est très concentré, comme dans les marchés. Je pense qu’on veut étaler un peu les entrées dans les hôpitaux des gens les plus fragiles."

LP