"Menaces de mort et de viol" contre des candidats de Koh-Lanta: Denis Brogniart plaide pour la fin de l'anonymat sur les réseaux sociaux
La télé-réalité rend-elle fou ? Sûrement si l’on en croit les réactions que certaines émissions peuvent susciter. C’est le cas avec la dernière saison de Koh-Lanta, le jeu télévisé réunissant plusieurs candidats sur des îles désertes où ils doivent survivre et réussir des épreuves afin de décrocher le fameux sésame, un chèque de 100.000 euros. La dernière édition du jeu, diffusée pendant le confinement a connu un succès fou mais a été émaillé de réactions scandaleuses sur les réseaux sociaux.
"L’année dernière on a atteint des sommets. Dire qu’on aime pas un candidat, éprouver son mécontentement parce qu’il n’y a pas de Breton très bien, il faut le faire avec les mots choisis. Mais menacer de mort ou de viol un candidat, diffuser son adresse parce qu’on sait untel habite, c’est inacceptable !", a déploré sur le plateau des Grandes Gueules ce mardi Denis Brogniart, le présentateur de l’émission depuis 2002.
"Renforcer un petit peu l’identification des gens"
Un déferlement de haine et de menace que le présentateur estime bien aidé par l’anonymat sur les réseaux sociaux : "C’est la panacée des lâches et des couards. Les réseaux sociaux c’est anonyme. Vous pouvez créer un compte Instagram avec une adresse mail bidon en 15 secondes. Et j’en appelle alors aux dirigeants d’Instagram, Twitter et Facebook à renforcer un petit peu l’identification des gens".
"Parce que ces gens-là ne sont pas courageux et sont d’une bêtise et d’une sottise abyssale. Si on leur dit, attention vous risquez une peine de prison et 30.000 euros d’amende, je pense qu’ils fermeront leur gueule", ajoute Denis Brogniart. Lors de la saison précédente, ALP, la société de production, a saisi la justice après des menaces et a mis en place une structure pour permettre de poursuivre ceux qui ont "des propos abjects".