Mort de George Floyd: "Si j’avais 20 ans et si j’étais Américain, je serais en train de tout casser"

Les "Grandes Gueules", du lundi 1er juin 2020, présentées par Alain Marschall et Olivier Truchot, sur RMC.

Un témoignage fort. Alors que les Etats-Unis ont connu une nouvelle nuit d'émeutes et de manifestations, les "Grandes Gueules" de RMC se penchaient sur la question: comprenez-vous, vu de France, la situation? Peut-on transposer une telle situation à la France?

Un débat qui a suscité beaucoup d'appels au 32.16, le standard de RMC, mais a provoqué également des remous autour de la table.

Au fil des images de la police qui utilisait du gaz lacrymogène près de la Maison Blanche pour disperser des manifestants n'ayant pas respecté le couvre-feu instauré dans la capitale, à l'instar d'autres grandes villes des Etats-Unis où des milliers de personnes manifestent parfois avec violences depuis plusieurs jours contre les brutalités policières et le racisme, à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-Américain décédé après son interpellation par la police de Minneapolis (Minnesota), notre "GG" David Dickens n'a pu s'empêcher de passer un message, après avoir entendu le témoignage de Blaik, une mère de famille noire dans le Val-d'Oise, qui "sensibilise ses enfants sur leurs relations avec la police, je ne veux pas qu'ils provoquent la police, mais je ne veux pas apprendre que mon fils est en garde à vue pour un geste mal-interprété".

"Je sais que je vais me faire défoncer mais je l'assume totalement: si j'avais 20 ans et si j'étais Américain, je serais en train de tout casser à Minneapolis. C'est une certitude. C'est au-delà de la destruction, c'est une réaction d'émotion, une réaction bouleversante... Je ressens une rage" a confié David Dickens, visiblement touché.

Tandis que l'administration du président Donald Trump qualifiait de "terroristes" les instigateurs des émeutes, à Washington, une foule s'est massée devant la Maison Blanche en scandant des slogans, en allumant des feux et en brandissant des pancartes.

Selon le New York Times, Donald Trump avait été emmené vendredi à l'abri dans un bunker souterrain par le Secret Service - service de protection du président et de personnalités -, lors d'une manifestation similaire devant sa résidence.

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