Nicolas Dupont-Aignan sur RMC: "Stresser toute la France pour rentrer à 18h, c'est utile sur le plan sanitaire?"

Le président de "Debout la France" était l'invité du Grand Oral des "Grandes Gueules" ce mardi.

Il se dit en opposition totale avec le gouvernement. Que ce soit sur le couvre-feu à 18h, la stratégie vaccinale… Nicolas Dupont-Aignan était l’invité du Grand Oral des “Grandes Gueules” sur RMC. Il reconnaît que s’il critique effectivement beaucoup, c’est parce qu’en parallèle, il fait des propositions.

Et un de ses combats depuis quelques semaines, c’est contre le couvre-feu à 18 heures. Lui assure que c’est une mesure totalement inutile et contre-productive. 

“Je vous invite à prendre le RER pour rentrer dans ma banlieue dans l'Essonne, les gens se pressent. Dans les autres pays, le couvre-feu, c'est 20h pas 18h pour la simple raison que quand on prend le métro, tout le monde court, tout le monde s’entasse le week-end. 
J’étais encore dans ma circonscription ce week-end pour rencontrer les commerçants, c’est un désastre, c’est absurde. Je pense qu’on luttera contre cette épidémie non pas en infantilisant les Français, mais en les rendant adultes, en leur expliquant ce qu’il faut faire”, assure-t-il.

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Mettre en place des jauges

Il affirme ne plus comprendre toutes ces mesures “vexatoires” qui ne portent plus leurs fruits: il réclame la mise en place de jauges dans les lieux publics et notamment les restaurants ou les stations de ski.

“Quand on est raisonnable dans un lieu, que ce soit un restaurant, une remontée mécanique, un commerce, il faut laisser les gens vivre. Parce que quand notre pays sera mort, on fera quoi ? On sera tous guérit, mais mort”, appuie-t-il.

Sur la question des vaccins, il assure ne pas être un anti-vaccin estimant qu’"il serait même stupide de l’être". Mais il estime que le gouvernement a trop privilégié les vaccins aux traitements. 

“J’ai osé dire qu’il ne fallait pas mettre tous les œufs dans le même panier et j’ai demandé qu’est ce qu’on mettait comme million, comme milliard sur les études de traitement. Le ministre de la Santé ne m’a jamais répondu”, dénonce-t-il. 

Guillaume Descours