On passe beaucoup de choses à Emmanuel Macron
L’Elysée a rapidement reconnu "une plaisanterie pas très fine". La blague d’Emmanuel Macron sur les Comoriens, exhumée par Quotidien vendredi, a tout de même beaucoup fait parler. Mais selon Charles Consigny, pas autant que si un autre homme politique avait prononcé la même phrase. Pour la Grande Gueule, "c’est vrai qu’on lui passe beaucoup de choses". "On s’ébaubie de la moindre chose qu’il fait. Quand il sert la main à Trump, ça devient un phénomène, ça devient 'vous avez vu comme il lui a bien serré la main, bravo'. Mais vraiment comme avec un bébé quand il fait trois pas.
"Qu’est-ce que ça aurait été comme commentaire si Sarkozy avait reçu Poutine à Versailles?"
Autre exemple, selon Charles Consigny: "quand il reçoit Vladimir Poutine à Versailles pour la première visite d’un chef d’Etat étranger en France de son mandat". "Qu’est-ce que ça aurait été comme commentaire si Sarkozy avait reçu Poutine à Versailles? On n’aurait pas du tout eu les mêmes. Ceci étant dit, je trouve que quand on est président, la moindre chose qu’on dit est scannée, enregistrée, analysée et commentée. Et dans le lot de ce qu’on dit, on peut parfois avoir un mot malheureux. Donc je ne crois pas qu’il faille donner tant d’importance que ça à cette petite vanne".