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Présidentielle: "Le pouvoir a intérêt à ce que cette campagne n’ait pas lieu" selon Julien Odoul

Selon Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national, la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement permet de ne pas aborder la question du bilan d’Emmanuel Macron à l’approche de l’élection présidentielle.

Il accuse le gouvernement de se servir de la gestion de la crise sanitaire pour masquer son bilan. Invité des "Grandes Gueules" ce vendredi sur RMC et RMC Story, le porte-parole du Rassemblement national Julien Odoul a critiqué les dernières mesures annoncées pour lutter contre le Covid en France et les débats qu’elles suscitent et qui éclipsent les enjeux de la campagne présidentielle.

"C’est le voyage en république d’absudirstan qui se poursuit, a lancé le conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté. Il y a deux ans, on pouvait comprendre que l’Etat était un peu attentiste, qu’il tâtonnait. Maintenant, on a un peu d’antériorité. Ces mesures du masque à l’extérieur, l’interdiction de boire dans les transports… Je vois qu’il y a des dérogations pour savoir si on peut boire dans les trains de nuit. C’est totalement dingue. On est en 2021, on discute de savoir si on peut manger du pop-corn dans les cinémas et boire dans les trains."

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"On ne parle pas des sujets de fond et des préoccupations des Français"

"On voit bien que le gouvernement est totalement incapable, si ce n’est d’enfermer les Français, de vouloir restreindre leurs libertés individuelles et collectives, et de fracturer la société entre deux catégories de Français, les vaccinés et les non-vaccinés. Ce qui est totalement grave du point de vue social et démocratique", a ajouté Julien Odoul.

"Je constate que le pouvoir a intérêt à ce que cette campagne n’ait pas lieu, à ce que M. Macron ne soit pas jugé sur son bilan, a expliqué le porte-parole du RN. Quand on parle de pass vaccinal, du masque à l’extérieur, de la position assise, on ne parle pas des sujets de fond et des préoccupations des Français que sont le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. Je pense que le président a tout intérêt à faire durer la crise, à être candidat le plus tard possible et à ce qu’on ne parle pas de son bilan, qui est calamiteux."

LP