Primaire de la droite: "Aujourd'hui, on vote pour éliminer ceux dont on veut le moins"

A trois jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, il est impossible de dire avec certitude qui en sortira vainqueur. D'autant que, comme l'explique ce jeudi dans les Grandes Gueules l'économiste Pascal Perri, les électeurs ont une tendance au vote de rejet plutôt qu'au vote d'adhésion.

Qui va gagner la primaire de la droite et du centre ? Qui de François Fillon, d'Alain Juppé ou de Nicolas Sarkozy sera éliminé au soir du premier tour, ce dimanche ? Il est aujourd'hui impossible de répondre à ces questions tant les dynamiques sont en train de changer ces derniers jours, en faveur de François Fillon. Et surtout, il est difficile d'anticiper le vote de ceux qui se rendront dans les urnes.

"En réalité, on va voter pour éliminer les gens dont on veut le moins, anticipe l'économiste Pascal Perri, ce jeudi dans les Grandes Gueules. C'est un phénomène international, regardez aux Etats-Unis, Trump gagne parce qu'il y a plus de gens qui voulaient rejeter Hillary Clinton que de gens qui le rejetaient lui. Va-t-on d'abord vouloir rejeter Sarkozy ? Y a-t-il un phénomène de lassitude vis-à-vis de Juppé?".

P. Gril avec les GG