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Les Grandes Gueules

Quand le fondateur de l'Arabie Saoudite contemporaine se vantait "d'avoir défloré un nombre considérable de jeunes vierges"

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Auteure d'un livre consacré au prince héritier d'Arabie Saoudite Mohammed ben Salman, Christine Ockrent a raconté comment le fondateur de l'Arabie Saoudite moderne se vantait d'avoir "défloré" de nombreuses femmes, lui donnant de nombreux enfants.

Comment nommer un héritier quand vous avez des centaines d’enfants ? Il ne s’agit pas d’une série de science-fiction mais bien du dilemme auquel a été confronté le roi fondateur de l’Arabie Saoudite contemporaine Ibn Séoud. C’est ce que raconte la journaliste et écrivaine Christine Ockrent, venu présenter sur le plateau de RMC son nouveau livre, Le Prince mystère de l'Arabie: Mohammed Ben Salman, les mirages d'un pouvoir absolu, consacré au prince héritier d’Arabie Saoudite.

"Le roi fondateur, Ibn Seoud, qui a créé l’Arabie Saoudite contemporaine en 1932 se vantait d’avoir défloré un nombre considérable de jeunes forcement vierges. Il a eu, si ma mémoire est bonne, 36 fils et 47 filles. Il se préoccupait de la manière dont le pouvoir passerait de fils en fils. C’est le roi actuel Salman qui a choisi son fils préféré, qui n’est pas passé comme ses demi frères dans des universités", a expliqué Christine Ockrent, lors du grand oral des GG.

"Les disciples de Françoise Dolto ne sont passées par là"

À l'époque, la polygamie est monnaie courante en Arabie Saoudite. Une tradition qui se perpétue encore aujourd'hui: "La polygamie en Arabie Saoudite il faut savoir que c'est toujours d'actualité. Les disciples de Françoise Dolto ne sont passées par là", a ironisé Christine Ockrent.

Aujourd'hui, la loi saoudienne autorise la polygamie dans une limite de quatre épouses. Le prince héritier Mohamed ben Salman, considéré par l’occident à ses débuts comme moderne et ouvert avant l’affaire Khashoggi, détonne dans le paysage des princes saoudiens, ayant une seule épouse et quatre filles. À contrario de nombres de ses demi-frères, Mohamed Ben Salman a étudié à l’université de Ryad la capitale saoudienne, et non en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis.

Les GG (avec G.D.)