Sur RMC, Frédéric Beigbeder compare le nouveau monde à l’apocalypse
Il est pour la décroissance. Le romancier Frédéric Beigbeder se force depuis trois ans à changer de vie. L’ancien directeur du magazine Lui a déménagé dans le Sud-ouest, supprimé les réseaux sociaux et s’inquiète "du nouveau monde".
"J’ai regardé un petit peu la télé hier et avant-hier... C’est la fin du monde. Et celle-ci est due à ce nouveau monde qu’on nous vend, qui est un monde de réseaux sociaux, de frénésie, qui augmente et accélère la consommation. La consommation générant le CO2, le CO2 faisant le changement climatique. Moi je propose de revenir à l’ancien monde", argumente l’auteur, qui souhaite un retour à la nature.
La démission d'Hulot, "une tragédie"
A l'occasion de la sortie de son nouveau livre, La frivolité est une affaire sérieuse, il a déploré sur RMC la démission surprise de l’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Selon lui ça a été une "tragédie". L’ancien présentateur d’Ushuaïa avait annoncé son départ en direct fin août sur la matinale de France Inter sur laquelle travaille Frédéric Beigbeder.
"Je l’ai trouvé vraiment magnifique. J’ai trouvé ce qu’il a dit vraiment sincère. Et ce constat d’échec, de dire ‘je suis seul je n’y arriverais pas’, ça devrait tous nous questionner. On est tous un peu Nicolas Hulot, on doit tous, chacun à son petit niveau, sauver le monde".
Enfin, il propose que chacun réduise son salaire expliquant notamment que lui a même a divisé son salaire par trois. "Quand gagne un peu moins d’argent, on est beaucoup plus heureux. L’homme, aujourd’hui, a le choix entre le temps ou l’argent", insiste-t-il.