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Sur RMC, Marlène Schiappa dénonce des menaces de "gilets jaunes" devant chez elle

La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité femmes\/hommes a été la cible de menaces dans la nuit de vendredi à samedi au Mans. Elle s'explique sur RMC dans les "Grandes Gueules".

"Nous avons été réveillés peu avant 1h du matin par des 'gilets jaunes' en furie sous nos fenêtres, en train de jeter des pétards sur la maison, de crier des insultes et des menaces de mort": invitée des "Grandes Gueules" de RMC, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité femmes/hommes Marlène Schiappa a raconté avoir été la cible de menaces à son domicile du Mans, dans la nuit de vendredi à samedi.

"Ils tapaient sur les portes et fenêtres, avaient dégradé la porte en taguant et collant des affiches de façon extrêmement violente" a-t-elle détaillé, comme elle l'avait déjà annoncé dans un premier temps sur sa page Facebook personnelle, lundi matin, confiant la peur de ses deux enfants: "Des menaces qui ont évidemment tiré du lit les enfants qui étaient en pleurs et en cris face à cette violence et cette surprise inouïes", expliquant avoir entendu des "détonations et des menaces du type 'Schiappa, on est venus pour te crever', 'c'est ton dernier jour'..."

Estimant qu'une "ligne rouge" a été franchie, Marlène Schiappa a annoncé avoir déposé plainte:

"Ils sont restés un peu plus d'un quart d'heure, la police est arrivée quand ils venaient de partir, mais un grande partie d'entre eux a été identifiée et était déjà connue des services de police. Une plainte est en cours car on a franchit une ligne rouge. Je peux supporter un certain nombre d'insultes, de mises en cause, de menaces de mort quotidiennes. Qu'on s'en prenne à mes enfants, qu'on vienne dans la maison familiale où il y a des petites filles qui sont en train de dormir, qu'on les menace et qu'on les traumatisent, je ne peux pas le tolérer".

Interrogée par les "GG", Marlène Schiappa explique que son mari est alors sorti de la maison afin de dialoguer avec les manifestants:

"Mon mari est sorti pour parler avec des responsables afin d'initier un dialogue. Ils sont alors restés héberlués, comme surpris que quelqu'un demande de dialoguer. Ils ont préféré continuer à jeter des pétards. Mais néanmoins, ils ont dit 'Ah, il y a un bonhomme'. Et on commencé à partir. Comme quoi, ils ne sont pas très courageux: terrorisez une femme, une mère avec ses enfants, ça ne les perturbaient pas, mais quand il y avait un 'bonhomme' pour reprendre leurs termes, là, ça les a dérangé" a-t-elle dénoncé.
La rédaction de RMC