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Les Grandes Gueules

TF1: pour Patrick Poivre d'Arvor, "l'arrivée de Gilles Pélisson est une bonne nouvelle"

Patrick Poivre d'Arvor, invité des Grandes Gueules, ce vendredi.

Patrick Poivre d'Arvor, invité des Grandes Gueules, ce vendredi. - RMC

La semaine dernière, Gilles Pélisson a pris ses fonctions à la tête du groupe TF1, en remplacement de Nonce Paolini. "J'espère qu'il va redynamiser cette chaîne et la relancer", a commenté Patrick Poivre d'Arvor, invité ce vendredi des GG sur RMC.

Huit ans après avoir été évincé de la présentation de l'emblématique 20 Heures de TF1, Patrick Poivre d'Arvor conserve une rancœur tenace contre son ancienne direction. En 2008, le PDG de la première chaîne, Nonce Paolini, avait remercié le plus célèbre homme-tronc du PAF, deux mois seulement après son arrivée. Le 19 février dernier, le pot de départ de Nonce Paolini s'est tenu sous les applaudissements des salariés du groupe. "Ils devaient être soulagés, parce qu'il a laissé une telle ambiance pendant huit ans", ironise Patrick Poivre d'Arvor, invité ce vendredi du Grand Oral des Grandes Gueules sur RMC. "Non, je n'ai pas été invité", s'amuse-t-il encore. 

Avec un malin plaisir, Patrick Poivre d'Arvor se félicite de l'arrivée de Gilles Pélisson, le nouveau patron de TF1. "C'est une bonne nouvelle. Il a un vrai sens du management", lance-t-il. "Il faut re-doper ces antennes de TF1 (…) J'espère qu'il va redynamiser cette chaîne et la relancer", ajoute-t-il, dans une critique à peine voilée du mandat du PDG sortant. 

"Les 27 chaînes ont tendance à toutes se ressembler"

Et de regretter l'âge d'or de la Une. "C'était une chaîne leader, une chaîne très prestigieuse avant. Les gens regardaient beaucoup. Et surtout, on savait qu'on était sur TF1 quand on regardait. Maintenant, tout se ressemble. Les 27 chaînes ont tendance à se toutes se ressembler les unes les autres", estime-t-il.

Revenant sur le départ forcé de Claire Chazal, Patrick Poivre d'Arvor déplore les conditions "très inélégantes" dans lesquelles elle a été, elle aussi, poussée vers la sortie. "Ce serait indécent de se plaindre (…) Mais il y a façon et façon de virer les gens. Ici comme ailleurs, vous voyez les gens, vous leur parlez", ajoute-t-il, en référence à l'éviction de Julien Lepers de la présentation de Question pour un champion. "Tout cela doit se faire d'une manière humaine", a-t-il conclu.

C. P.