Tribune contre le "nouveau totalitarisme islamiste": "La mayonnaise ne prend pas dans certains milieux musulmans"
Cent intellectuels de tous bords dénoncent "le nouveau totalitarisme islamiste", dans une tribune intitulée: "Non au séparatisme islamiste", publiée lundi par Le Figaro. Alain Finkielkraut, Bernard Kouchner, Sylvain Tesson, Yann Queffélec, Luc Ferry, Françoise Laborde ou encore Élisabeth Lévy s'insurgent contre cet "apartheid d'un nouveau genre qui est proposé à la France". "Comment ne pas voir que la laïcité protège aussi les religions minoritaires?" s'interrogent-ils tout en assurant que ce "nouveau séparatisme (...) est en réalité l'arme de la conquête politique et culturelle de l'islamisme".
L'écrivain Yann Queffélec a expliqué son engagement ce mardi chez les GG: "On s'est engagé sur des points extrêmement précis, c'est-à-dire sur le sort réservé aux femmes, une certaine attitude générale qui est insupportable. Tout en considérant qu'il faut se méfier de l'amalgame. Il y a des musulmans qui font partie du tissu français. Tous les Français sont les enfants de la tolérance. Ce qui pose problème c'est quand, dans la communauté française, une communauté tend à s'isoler pour pratiquer sa religion dans son coin et sa manière de voir les choses dans son coin. C'est là que la laïcité se retrouve en danger".
"C'est à la fois insidieux et à ciel ouvert"
L'écrivain estime que les pouvoirs publics devraient prendre la mesure de la situation: "C'est à la fois insidieux et à ciel ouvert. On se rend bien compte qu'une certaine mayonnaise ne prend pas dans certains milieux musulmans où il y a un islamisme rampant, un islamisme aux aguets qui exploite les failles législatives. Il est impensable d'imaginer que des femmes n'aient pas accès à certains bistrots autour de Paris. Comment se fait-il que la police ne ferme pas ces établissements qui sont connus de tous? Il est impensable que des gynécologues aient peur s'ils reçoivent des femmes musulmanes accompagnées de leur mari qui ne supporte pas les pratiques médicales françaises. Tout cela crée tout de même un climat de malaise".
Les signataires disent vouloir vivre dans "un monde complet où les deux sexes se regardent sans se sentir insultés par la présence de l'autre(...) où les femmes ne sont pas jugées inférieures par nature (...) où les gens peuvent se côtoyer sans se craindre (...) où aucune religion ne fait la loi".