"Un antifasciste d'opérette": Robert Ménard tacle Jean-Luc Mélenchon qui a boycotté la manifestation des policiers
La sécurité s'est imposée comme l'un des principaux thèmes de campagne des régionales et de la présidentielle, et des élus de tous bords se sont joints mercredi à la manifestation des policiers devant l'Assemblée nationale
Du Rassemblement national au Parti communiste tous étaient là, sauf un. Symbole d'une fracture à gauche sur la sécurité, le rassemblement policier de mercredi n'a pas rallié les Insoumis et les écologistes, qui ont déploré les revendications de peine minimale, mais aussi plus généralement le climat de surenchère sécuritaire.
"C'est une saloperie car c'est tirer dans le dos de ces gens-là"
Jean-Luc Mélenchon a boycotté le rassemblement, qualifié de "manifestation à caractère ostensiblement factieux" par le candidat à la présidentielle. Robert Ménard est revenu ce jeudi dans Les Grandes Gueules sur cette petite phrase qui lui a visiblement déplu.
"Ca c'est une vraie saloperie. C'est une saloperie car c'est tirer dans le dos de ces gens-là. Il est de quel côté ? De celui des gens qui se font tuer pour assurer notre sécurité ou de celui des islamo-gauchistes qui disent tous les jours leur haine de la police.
'Factieux'? Mais il se croit pendant la guerre d'Espagne ? Il serait le républicain de service il protégerait Madrid... C'est des anti-fascistes d'opérette, un anti-fasciste d'opérette, une mascarade. Le fascisme n'existe plus dans le pays. Enfin si, il a changé de couleur, il est vert, la couleur de l'Islam politique. Je n'insulte pas les gens, je ne traite pas Mélenchon de vieux bolchévique dangereux. Je dis juste qu'il dit des bêtises tellement grosses que les Français s'en aperçoivent."
Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs dénoncé les "demandes de surenchère de peine" contre les agresseurs de policiers par les manifestants de mercredi: "Jamais aucun délinquant n'a été limité par la crainte des peines: un homme qui tire de sang froid n'a pas dans sa tête un code pénal, il n'a que sa lâcheté, sa bassesse".
Il a fustigé le choix d'une manifestation devant l'Assemblée nationale, jugeant "qu'il ne peut y avoir de divorce entre la police et le peuple, parce que le peuple est le maître de la police".