Violence à l'école: Il faut "instaurer la tolérance zéro", demandent les GG
Des policiers dans les lycées et collèges, des établissements spécialisés pour les jeunes exclus… Le gouvernement a annoncé certaines mesures ce vendredi pour faire face à la violence qui s’est installée dans les écoles, collèges et lycées. En effet, après la séquence filmé dans un collège de Créteil, où un adolescent a braqué sa professeure avec une arme factice, les enseignants ont réagi sur Twitter avec le hashtag #pasdevague afin de se faire entendre.
Mais les annonces du gouvernement ne sont que de la communication, selon Rose Ameziane, directrice d’un centre de formation. "Il n’y a pas de politique de fermeté", regrette-t-elle. Un avis partagé par Fatima Aït Bounoua professeur de français.
"Les politiques attendent toujours qu’il y ait des vidéos pour se réveiller et faire des prises de parole et des prises de conscience", affirme-t-elle demandant une "tolérance zéro".
Selon elle, il y a quatre points clefs dans une classe pour qu’un professeur puisse garder le contrôle. "D’abord connaître sa matière. Il faut de la fermeté impitoyable lorsqu’un élève n’a pas un comportement d’élève. La finesse psychologique, parce que c’est savoir prendre les uns et les autres. Et puis c’est un souci de justice, c’est-à-dire que si on laisse passer quelque chose pour un élève pourquoi on ne le ferait pas pour un autre", énumère Fatima Aït Bounoua.