Yann Moix tacle Nicolas Sarkozy: "Ce n'est parce qu'il n'y a pas de droite que les gens vont à l'extrême droite"

Ce mardi, c'est Yann Moix qui passait son "Grand Oral" chez les "Grandes Gueules" de RMC. L'écrivain est notamment revenu sur la débacle de la droite, qui peine à se reconstruire en vue de la présidentielle.

A moins d'un an de l'élection présidentielle, la droite ne semble pas être en mesure de peser face au duel annoncé Macron-Le Pen.

Invité ce mardi chez les "Grandes Gueules", l'écrivain et chroniqueur Yann Moix déplore l'effondrement de la droite.

"La droite était une belle idée, et la droite s'est laisser impressionner par la gauche. J'aimais beaucoup Nicolas Sarkozy, je trouvais qu'il apportait une sorte de fermeté, j'ai cru qu'il allait, sans dogmatisme, incarner l'autorité. Il a voulu se faire aimer des Inrockuptibles et du Nouvel Observateur. Il a voulu se transformer en homme de gauche et plaire à ses ennemis", a-t-il expliqué sur RMC.

Un changement de cap qui a laissé le champ libre à l'extrême droite, analyse-t-il:

"La démission intellectuelle et politique de Nicolas Sarkozy a laissé en friche une droite qui n'arrive pas à se reconstruire, une droite qui incarne ses vraies idées de droite. Et pour recevoir un message fort de droite que la possibilité que je n'accepterai jamais qui est celle d'aller à l'extrême droite. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de droite que les gens vont à l'extrême droite".

Selon un sondage Ifop-Fiducial paru lundi, c'est Xavier Bertrand qui obtiendrait le meilleur score au premier tour de la prochaine présidentielle (15%), toutefois loin derrière Emmanuel Macron (25%) et Marine Le Pen (27%).

P.B.