Plus Belle la Vie m'a permis d'accepter l'homosexualité

Invités ce vendredi de M comme Maïtena, Alain Carrazé journaliste spécialiste des séries TV et Fabrice Bailly, directeur des programmes du Groupe TF1, ont expliqué comment les séries télévisées pouvaient changer le regard des gens.

Regarder une série à la télévision peut impacter, positivement pour le coup, notre perception. C'est ce qu'a vécu cet auditeur de M comme Maïtena, Jean-Paul, fidèle de Plus belle la vie. "Ça traite de beaucoup de sujets: la drogue, les ados, l'homosexualité... Et même je vais vous dire, ça m'a aidé à comprendre et à accepter l'homosexualité".

Etonnant? Pas du tout, explique sur RMC Alain Carrazé, journaliste spécialiste des séries TV, co-auteur du livre Serie’s Anatom (Fantask éd.). "C'est la même chose aux Etats-Unis, où les feuilletons quotidiens – Amour, gloire et beauté, Les Feux de l'amour…, ont osé traiter pendant des années des sujets que les grandes séries de soirée – McGyver, Dynastie…, n'osaient pas traiter parce que c'était tabou. Par contre, on partait du principe que l'après-midi, pour un public plus ciblé, plus quotidien, on pouvait parler d'homosexualité ou de lesbianisme".

"C'est d'ailleurs une des fonctions de la série du quotidien: être un miroir de la société où l'on aborde des sujets du temps présent", ajoute Fabrice Bailly, directeur des programmes et des acquisitions du Groupe TF1

P. G. avec Maïtena Biraben