Problème de propreté et de rats dans Paris: Anne Hidalgo dévoile son plan de lutte sur RMC
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Anne Hidalgo, maire de Paris, était l'invitée exceptionnelle de Maïtena Biraben sur RMC. Elle a répondu à une question d'un auditeur sur la propreté dans les rues ainsi que la recrudescence de rats dans la capitale.
Vous les avez sans doute déjà vu, ils sortent quand la nuit tombe et envahissent les rues de la capitale: les rats sont de plus en plus nombreux. Une "invasion", qui n’est pas sans lien avec le problème de propreté de la ville de Paris. "Le problème n’est pas réglé mais on est vraiment en train d’avancer", a affirmé Anne Hidalgo, dans l'émission de Maïtena Biraben.
"Des gens, des équipes, des effectifs supplémentaires"
Interrogée sur son plan d’action pour améliorer le quotidien des parisiens, la maire a listé les solutions choisies par la ville pour assainir les rues.
"Le sujet de la propreté et des rats existe aussi dans les autres grandes villes. New York, mais aussi de grandes villes françaises sont confrontées aux mêmes problèmes. Il faut d’abord rajouter des moyens complémentaires. D'abord, il faut absolument que le civisme remonte donc c’est des gens, des équipes, des effectifs supplémentaires. Des moyens matériels avec des engins pour nettoyer, pour ramasser, vider les sacs poubelles et en mettre des nouveaux. Ils doivent être électriques parce que sinon c’est très bruyant s’ils passent tôt le matin. Il faut changer les corbeilles de rue parce qu’elles ne servent pas la propreté de la ville. Je ne suis pas en train de toutes les changer mais j’ai fait venir un matériel supplémentaire qui permet d’avoir une plus grande contenance".
"Les molécules qui pouvaient autrefois être utilisées pour dératiser ne sont plus utilisées"
En plus de ces mesures concrètes, Anne Hidalgo a justifié la prolifération des rats dans les rues de la capitale:
"S’il y a eu une recrudescence de rats un peu partout dans Paris c’est aussi parce que les molécules qui pouvaient autrefois être utilisées pour dératiser ne sont plus utilisées. Ce sont des produits tellement toxiques qu’ils seraient aussi néfastes pour l’homme. On est passé à d’autres formes, moins efficaces".