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"Il y avait bien mieux à faire": le coup de gueule d'Emmanuel Lechypre contre l'interdiction des terrasses chauffées

L'éditorialiste Emmanuel Lechypre estime que l'interdiction des terrasses chauffées n'était pas une priorité et qu'il aurait mieux fallu tenter de trouver une autre solution avant de faire de l'écologie punitive.

L'éditorialiste économique Emmanuel Lechypre, aux manettes du 12-14 cet été sur RMC, s'est ému ce mardi de l'interdiction des terrasses chauffées prononcée lundi par la ministre de la Transition écologique.

S'il n'est pas du tout attaché à ce principe et n'aime pas fréquenter les terrasses chauffées l'hiver en raison de l'odeur de cigarette, il dénonce toutefois le principe d'interdiction qui empêche selon lui de trouver une solution alternative qui aurait pu être bénéfique à tout le monde.

"On est peut-être en train de tuer la start-up française qui aurait inventé un système de chauffage écologique, et créé des emplois !"

"La France ne sait rien faire d’autre que de l’écologie punitive. Ca va évidemment toucher au chiffre d’affaires des restaurateurs, ça va coûter de l’activité économique. Pourquoi ne pas plutôt réfléchir à essayer d’avoir et les terrasses, et l’écologie ?
Vous ne vous rendez pas compte. On est peut-être en train de tuer la start-up française qui aurait inventé le système de chauffage de terrasses écologique, qui aurait fait fortune et créé des emplois !
Bref, c’est idiot, ça va coûter de l’activité, ça va coûter de l’emploi. Les pauvres restaurateurs ont déjà un genou à terre, n’y avait-il pas mieux à faire? La modulation de l’éclairage public ? L’interdiction d’éclairer les enseignes ? Les bureaux qui restent éclairés la nuit ? C’est absurde. Il y avait bien mieux à faire."
J.A.