Les politiques participent à "Ambitions intimes" comme "Giscard recevait 30 millions d'amis"

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Ce dimanche soir, M6 a diffusé le deuxième numéro d'"Ambitions intimes", l'émission dans laquelle Karine Lemarchand fait le portrait des aspirants à la présidentielle, via un entretien en tête-à-tête. Pathos exarcerbé ou moments de sincérité, confusion des genres ou renouveau de l'interview politique, ce programme soulève le débat.
"Un jeu de séduction"
Sur l'antenne de "Carrément Brunet", Laurence Pieau, patronne du magazine Closer, a tranché. Pour elle, il s'agit ni plus ni moins que d'une émission people: "C'est du people pur et dur même si ça touche des hommes politiques." Selon la directrice de rédaction, si tous les candidats, ou presque, ont accepté de défiler devant les caméras de Karine Lemarchand, c'est parce qu'ils n'ont pas grand-chose à craindre: "Ils n'ont pas beaucoup de contradiction politique en face, on est dans un jeu de séduction. Ils auraient eu tort de ne pas y aller."
Beaucoup poussent des cris d'orfraies devant la forme de ce programme. Laurence Pieau estime, quant à elle, qu'il a quelque chose de daté: "Les politiques sont dans la communication mais comme dans les années 70 Giscard recevait 30 millions d'amis et Mitterrand les caméras de Pierre Desgraupes."