Vignette obligatoire à Paris: "Ras le bol des gens qui me parlent de démocratie et qui sont minoritaires"

Dès janvier 2017, une vignette sera imposée pour identifier les véhicules les plus polluants, et leur interdire de rouler dans la capitale. Une mesure qui fait bondir Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes, invité de Radio Brunet mercredi.

La vignette anti-pollution parisienne ne fait pas que des heureux, loin de là. Parmi ces mécontents, Pierre Chasseray, le délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes. Invité de Radio Brunet mercredi, il a poussé un sacré coup de gueule contre cette mesure, s’excusant de "ne pas faire dans la dentelle". "J’en ai ras-le-bol de ces donneurs de leçons. De ces gens qui me parlent de démocratie et qui sont extra-minoritaires. Et je veux aussi rectifier: dans Paris les véhicules interdits de rouler, ce ne sont pas les diesels d’avant 97. Ce sont tous les véhicules quelque soit leur motorisation d’avant 1997. Oui, on emmerde les Français. On me dit ‘Pierre Chasseray vous êtes d’un autre âge, vous datez du siècle de Pompidou’. Mais ils se rendent compte qu’ils veulent nous faire revenir à la charrue, au Moyen-Âge? Mais stop! Un type qui est dans sa voiture, c’est pas quelqu’un qui a envie de faire 3h de bouchons. C’est quelqu’un qui y est par obligation. C’est quoi ce monde que voudraient nous imposer 3% des Français, aux autres 97% qui n’en peuvent plus de ces donneurs de leçons. Pardon, mais moi je ne fais pas chier le monde!".

Radio Brunet (avec AM)