Amandine, "gilet jaune" dans l'Eure: "Quitte à paralyser l'économie du pays, il faut y aller"
Dialogue de sourds entre le gouvernement et les "gilets jaunes". Le premier refuse d'infléchir son "cap", les seconds refusent d'arrêter les blocages, ce qui fait que le pays se retrouve dans une impasse.
L'exécutif serait "ouvert au dialogue", selon Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, mais ne veut pas "mettre la poussière sous le tapis" en faisant "un geste" par exemple sur le pouvoir d'achat, ce qui serait "très méprisant à leur encontre".
En attendant, Amandine, "gilet jaune" dans l'Eure refuse de céder et estime que le mouvement perdurera tant que le président de la République ne se montrera pas plus flexible.
"Et que ça finisse vite car plus ça dure, plus la violence monte"
"On est en fait dans le même optique que M. Macron c'est à dire qu'on ne change pas de cap. Voire on va durcir le mouvement puisqu'il ne nous entends toujours pas. Au lieu de faire des petits filtrages à un rond-point, on va peut-être passer à des blocages, puis au lieu de le faire en sortie de ville pour ne pas pénaliser les commerçants et bien on va le faire devant des zones commerciales."
Amandine témoigne de son jusqu'au boutisme et assure à titre personnel qu'elle est prête à bloquer totalement l'économie du pays même si tout cela peut basculer dans la violence.
"Quitte à paralyser l'économie du pays, je parle à titre personnel, mais je pense qu'il faut y aller. Et que ça finisse vite car plus ça dure, plus la violence monte."