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Covid-19: l'armée et les pompiers vont déployer "au moins 35" vaccinodromes

Emmanuel Macron promet aux enseignants qu’ils pourront se faire vacciner à la mi-avril.

Emmanuel Macron promet aux enseignants qu’ils pourront se faire vacciner à la mi-avril. - AFP

Objectif affiché: "pouvoir être capables d'utiliser" toutes les doses qui seront livrées à la France "à partir du mois d'avril".

La France passe la vitesse supérieure. L'armée et les pompiers vont déployer "au moins 35" grands centres de vaccination contre le Covid-19, "pour pouvoir être capables d'utiliser" toutes les doses qui seront livrées à la France "à partir du mois d'avril", a indiqué lundi le ministre de la Santé.

"Le service de santé des armées va travailler à développer un certain nombre de grands centres de vaccination - on peut les appeler 'vaccinodromes' ou 'mégacentres', quel que soit le nom", a déclaré Olivier Véran lors d'un déplacement à Epinay-sous-Sénart, en Essonne, en compagnie de sa collègue déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu.

"Il y a au moins 35 centres qui vont être déployés à la fois par l'armée et les pompiers sur le territoire national. Et nous en déployons avec l'Etat, l'Assurance maladie, un certain nombre d'autres aussi", a ajouté le ministre de la Santé.

Ces 35 centres, pris en charge par l'armée, s'inscrivent dans les 1 à 2 grands centres de vaccination par département gérés par le ministère et l'assurance maladie.

Il s'agit pour les autorités de "pouvoir être capables d'utiliser tous les vaccins qui nous sont livrés à partir du mois d'avril pour vacciner massivement les Français", a-t-il poursuivi.

Olivier Véran a réaffirmé l'objectif de "10 millions de primovaccinés à la mi-avril, et puis ensuite ça va augmenter, parce que les apports de vaccin vont augmenter", a-t-il assuré.

Le service de santé des armées (SSA) a également déployé un cinquantaine de ses personnels en renfort à Mayotte, afin de gérer dix lits de réanimation supplémentaires au sein du centre hospitalier.

Pendant la première vague épidémique, au printemps 2020, les militaires français avaient également contribué à l'effort collectif sous le parapluie de l'opération "Résilience": ouverture d'une structure médicale de réanimation sous tente à Mulhouse (Haut-Rhin),transfert de patients par voie aérienne ou encore convoyage de matériel médical et de renforts outre-mer.