Covid: le coup de gueule d’Akhenaton contre la politique sanitaire

Il signe une tribune "libre" intitulée "Le maître et ses perroquets". Akhenaton, membre du groupe IAM, s’élève contre la politique sanitaire, décidée par le président de la République, Emmanuel Macron, et le gouvernement. "Si je devais faire un résumé de la situation, le politique prend le pas sur le bon sens sanitaire, explique le rappeur marseillais dans ‘Apolline Matin’ ce jeudi sur RMC et RMC Story. Et derrière, on répète tout ce que le maitre dit de manière hystérique et déraisonnable."
"Le maitre, c’est le président. Et les perroquets, les médias entre autres, certains docteurs qui sont nommés à des postes par l’Etat... Personne ne veut déranger ce qui est dit, même si ça n’a pas de sens, poursuit Akhenaton. C’est un plaidoyer pour le bon sens, l’empathie et le contact. Cette absence de contact, cette distance qui a été mise entre les Français dans les opinions et les contacts français, ça a contribué à ce que la société française se perde complètement."
"Avec cette tribune, je n’ai rien à gagner, mais tout à perdre, ajoute Akhenaton. Ce n’est pas pour ma petite personne que je le fais, c’est en tant que père, citoyen. Je pense que dans cette crise sanitaire, il y a de meilleures choses à faire, par exemple sur l’argent qui est dépensé. L’argent qui est mis sur la vaccination, même l’OMS dit d’arrêter, même l’Agence européenne des médicaments dit attention, il va falloir songer à autre chose. Je pense qu’il fallait soigner."
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"Ce que je déplore, dans toute cette épreuve, c’est la disparition de la solidarité"
Pour Akhenaton, selon lequel "Monsieur Raoult aurait été beaucoup plus compétent dans un poste de conseil sur cette crise-là que certains autres que j’ai entendu dire des énormités sur le sujet", les propos d’Emmanuel Macron sur son envie "d’emmerder" les non-vaccinés sont difficiles à digérer. "J’ai trouvé ça très enfantin, très naïf, et pas très responsable, venant d’un président, juge le rappeur marseillais. Mais ce qui m’a plus dérangé, c’est le fait de dire que quelqu’un qui ne se fait pas vacciner est un irresponsable et de ce fait un non-citoyen. Ça, je ne sais pas si un président l’a fait avant. Ça me gêne profondément."
"Je suis pour la liberté, souligne Akhenaton. Si on veut retrouver une vie normale, il faut considérer que les choses rentrent dans la normale et ne pas accélérer la course à la peur, effrénée, qui donne une société complètement hystérique et divisée." Avec notamment un épisode qui a marqué le rappeur marseillais, l’idée avancée par le professeur André Grimaldi de faire signer une décharge aux non-vaccinés leur demandant s'ils souhaitent être réanimés.
"Il est diabétologue donc je lui demande en retour, si ses patients sont diabétiques non-héréditaires, s’il peut leur faire signer une décharge parce que je ne voudrais pas qu’ils prennent ma place en réanimation ? Ça va à l’encontre des principes de notre pays, estime Akhenaton. Ce que je déplore, dans toute cette épreuve, c’est la disparition de la solidarité. J’espérais de l’empathie, de la solidarité, et c’est l’inverse qui en ressort."