Beaujolais nouveau: 15 millions de bouteilles commercialisées ce jeudi

Chaque troisième jeudi de novembre, la France et le monde attendent la sortie du beaujolais nouveau. Ce 21 novembre, ce seront environ 15 millions de bouteilles de beaujolais nouveau qui seront commercialisées en France, mais aussi à l'étranger, dans plus de 110 pays.
C’est un vin qui a connu un âge d’or dans les années 1980. Puis, à partir du milieu des années 2000, l’engouement est un peu retombé.
Mais le beaujolais commence à redevenir à la mode, porté par les goûts plus naturels des producteurs et des consommateurs, et les réseaux sociaux. Ce sera une petite récolte cette année, avec des vins un peu plus chers que l’an dernier (10-12 euros), mais pas assez chers pour compenser la hausse des coûts des vignerons et la faible production.
D’autres régions ont leurs vins primeurs
Mais il n’y a pas que le beaujolais qui propose des vins nouveaux. Tout démarre en 1951, quand une loi permet aux vignerons de vendre le vin de la dernière vendange avant le 15 décembre à condition de préciser sur l’étiquette qu’il s’agit d’un vin primeur. Et ça ne concerne pas que le beaujolais.
Beaucoup de régions ont lancé au fil du temps leurs vins primeurs: les côtes du Rhône, même si les volumes ont chuté ces dernières années, le Languedoc, la Touraine, Bordeaux, à ne pas confondre avec les ventes en primeur…
Le vin nouveau est aussi une tradition à Gaillac (6-8 euros), et à Saint-Pourçain, avec la ficelle, un rouge produit par l’Union des vignerons (8 euros). Et même la Provence s’y est mis avec des rosés primeurs comme les grains de glace des vignerons de Saint-Tropez (10-12 euros). Toutes les régions, tous les prix, mais toujours avec modération.