Cryptomonnaies: le nombre de détenteurs baisse en France mais qui détient quoi ?

Environ 10% des Français déclarent détenir des cryptomonnaies en cette année 2025, une légère baisse par rapport à l'année dernière, révèle une étude commandée par l’Association pour le développement des actifs numériques.

L’engouement pour les cryptomonnaies marque le pas en France. C’est une enquête de l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan) qui le montre. 10 % des Français (soit environ 5,5 millions de personnes) ont déclaré détenir des cryptomonnaies en 2024, contre 12 % en 2023. Depuis trois ans, le nombre de détenteurs ne cessait pourtant de croître.

Pourtant, la valeur du bitcoin s’est littéralement envolée l’an dernier : en janvier le bitcoin - la principale cryptomonnaie - était à 40. 000 euros contre presque 100.000 euros à la fin de l'année 2024. Manifestement cette flambée a créé plus de craintes que d’euphorie, alimentées également par des incertitudes réglementaires.

Pour autant, "33 % des Français envisagent d’en acquérir en 2025 (+10 points par rapport à 2023), confirmant une dynamique de démocratisation", dit l'Adan.

Manu conso : Le nombre de Français détenant des cryptos recule - 11/04

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Quels profils?

Qui sont les détenteurs de ces cryptomonnaies ? Ce sont ont principalement des hommes (67 %), plutôt jeunes (42 % ont entre 18 et 34 ans) et aisés (45 % de CSP +) Les trois quarts habitent en région et investissent en moyenne entre 3.000 et 4.000 euros.

Parmi les différentes cryptomonnaies, c’est bien le bitcoin qui reste le plus populaire, étant privilégié par 71 % des acheteurs. En moyenne, ces derniers détiennent 2,2 cryptomonnaies différentes.

"La France se distingue également sur la scène européenne. Si elle accuse un léger recul en matière d’adoption des crypto-actifs, contrairement à d’autres pays comme au Royaume-Uni (19 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Belgique (17 %) où la tendance est à la stabilisation ou à la progression, l’intérêt pour les cryptomonnaies y progresse de 10 points, atteignant 33 %, juste derrière l’Italie (37%)", pointe aussi l'Adan.

Emmanuel Lechypre