Puy-du-Fou, Parc Astérix... Pourquoi l'entrée des parcs d'attraction coûtera plus cher cette année?

Les parcs d'attraction ont, encore une fois, investi massivement cette année pour proposer de nouvelles attractions aux visiteurs. Des investissements qui vont se répercuter sur les tarifs des billets.

Les parcs d’attraction rouvrent les uns après les autres, après une surenchère d’investissement. Il y a une cinquantaine de grands parcs d’attraction en France, et à part Disneyland Paris, qui est ouvert toute l’année, la plupart d’entre eux ont rouvert ce week-end, avec un objectif, accueillir davantage de visiteurs en 2025 qu’en 2024. Ils étaient 70 millions à les fréquenter en 2024.

Pour faire venir les visiteurs, il faut leur proposer sans cesse des nouveautés, des nouvelles sensations et cette année les parcs ont fait fort. Cinq millions ont été investis à la Mer de sable pour une montagne russe en bois, dans Paris c’est le Jardin d’acclimatation qui se refait une beauté pour 12 millions d’euros. 15 millions ont été injectés au Parc Astérix pour un grand huit flambant neuf, et jusqu’à 25 millions au Futuroscope avec une montagne russe aquatique.

Manu conso : Pourquoi les parcs d'attractions investissent non-stop - 07/04

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Un tarif d'entrée en hausse

De gros projets ont également été annoncés à Vulcania et une nouvelle attraction au Puy du Fou. Tout ça pour surfer sur une fréquentation qui augmente de 5% par an.

Ces millions investis vont se sentir sur les tarifs d’entrée. Les prix vont augmenter dans presque tous les parcs d’attraction augmentent leurs tarifs. Si on prend les tarifs de base, le billet flexible sans contrainte passe de 62 à 65 euros au Parc Astérix, 60 à 62 au Futuroscope, Walibi Rhône-Alpes de 40 à 42, Nigloland de 43 à 45, et le Puy-du-Fou de 44 à 46 euros.

Ça représente des hausses de 3 à 5%, un peu plus que l’inflation.

Emmanuel Lechypre