5 décembre: le sénateur LR Bruno Retailleau, veut instaurer un "service minimum garanti" dans les transports publics les jours de grève

Cheminots, enseignants, étudiants, policiers, éboueurs, avocats, syndicats, partis d'opposition et "gilets jaunes" appellent à faire grève et à manifester jeudi contre la future réforme des retraites, promesse de campagne que l'exécutif est déterminé à mener à terme.
"Je demande un vrai service minimum garanti"
Une grève, qui risque de fortement perturber les transports publics. Alors, c’est au nom du "respect des usagers", que Bruno Retailleau a annoncé ce mardi matin dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin, avoir déposé ce lundi après-midi une proposition de loi visant à imposer un "service minimum garanti" dans les transports publics les jours de grève.
Actuellement, la loi impose aux grévistes de se déclarer 48 heures à l’avance. Une loi de 2007, jugée "insuffisante" par le sénateur de Vendée.
"Je demande un vrai service minimum garanti. Que dans une journée de grève on puisse concentrer aux heures de pointe, deux heures le matin et deux heures l’après-midi, un tiers du trafic. Que l’entreprise puisse compter sur le volontariat de ceux qui sont non-grévistes et qu’elle puisse aussi réquisitionner du personnel. Et je demande qu’il y ait un service de remboursement automatique lorsqu’il y a grève et qu’un train ne part pas, pour que l’usager n’ai pas à remplir de formulaire. C’est le minimum".
"En Italie, vous n’avez pas le droit de faire grève au moment du départ en vacances de Noël"
Une proposition de loi qui arrivera "en début d’année" au Sénat et qui n’est pas nouvelle pour le patron des sénateurs LR puisqu'un tel dispositif est déjà actif dans d’autres pays européens: "J’essaye de trouver le point d’équilibre entre deux choses: le droit de grève qui est fondamental et le principe de la continuité des services publics. En Italie par exemple, vous n’avez pas le droit de faire grève au moment du départ en vacances de Noël ou de Pâques".