Normes, délais, seuils… Emmanuel Macron veut une France plus simple

Emmanuel Macron veut une France plus juste et plus forte. Pour lui, c’est aussi une France plus simple.
Car la France est d’abord un maquis réglementaire administratif et fiscal: plus de 80 codes, 400.000 normes, une complexité qui coûte au pays pas loin de 100 milliards d’euros par an, selon l’OCDE.
C’est le pays des effets de seuil (11, 20, 50, 199 salariés pour les entreprises), qui dissuadent d’embaucher (ça coûte plusieurs dizaines de milliers de postes).
C’est le pays du manque de concurrence: si nous avions dans tout un tas de secteurs le même niveau de concurrence que la moyenne de l’OCDE, cela ferait 1 million d’emplois en plus.
Souvent promis, jamais vraiment tenu
Le président de la République propose "de redonner la main à la France du bon sens plutôt qu’à la France du tracas", avec une loi Macron 2 en référence à la loi Macron 1 de 2015 qui libérait le travail le dimanche et la nuit, les transports (les cars Macron, le permis plus facile), les professions juridiques, facilitait les licenciements et encourageait l’épargne salariale.
Là, il va s’agir de supprimer des normes (dans le logement notamment, pour construire plus vite), de réduire les délais administratifs, de faciliter les embauches (durcir l’indemnisation du chômage), d'augmenter tous les seuils de déclenchement des obligations, et le "dites-le nous une fois".
C’est ambitieux, ça a été souvent promis dans le passé, et ça n’a jamais été tenu à la hauteur des promesses…