Vers un été record? Porté par les fortes chaleurs, le marché des glaces en pleine croissance

Un été sans glace, c’est comme un hiver sans raclette. La glace, c’est un rituel des vacances et les Français sont prêts à débourser plus pour de la qualité.
Après une année 2024 morose dûe à une météo compliquée, les rayons des hypermarchés se font dévalisés: il s’en est vendu 24% de plus sur le premier semestre, selon le panéliste Circana. Une remontée spectaculaire: le printemps a été boosté par la canicule de juin et le début de l’été s’annonce très bon, notamment pour la vente à emporter des cornets.
Un marché qui grossit de 4% par an en moyenne
Les Français ne sont pourtant pas des gros mangeurs de glace: en moyenne 6 litres par an, c’est beaucoup moins que les Belges par exemple. Mais le marché grossit de 4% par an en moyenne en France, preuve qu’on est prêt à y mettre le prix pour monter en gamme. Et ce filon attire de plus en plus de fabricants. Il y a les gros, comme l’Italien Amorino et ses glaces en forme de pétale, qui veut doubler de taille et ouvre des boutiques partout en France.
Et il y a les petits, ces artisans glaciers de plus en plus nombreux, qui n’hésitent pas à copier les industriels: ils se sont mis ces dernières années à proposer des sucettes glacées (les eskimos), des barres glacées et même plus récemment des petites bouchées chocolatées.
Ils suivent la mode du snacking, tout ce qui est facile et rapide à manger. Côté parfums, les fruits à coque ont le vent en poupe, pistache et noisette. Plus original: thé matcha ou fleur d’oranger. Mais vanille et chocolat font toujours partie des incontournables.