Flashy, large, confortable... Le maillot de football cartonne

Avec le titre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, nombreux sont les supporters qui se sont battus pour obtenir le maillot collector floqué d'une étoile pour célébrer ce succès historique. Mais les fans de football ne sont plus les seuls à vouloir porter ce type tunique. Longtemps qualifié de "beauf", le maillot de football s'est progressivement imposé dans notre quotidien depuis quelques années.
À manches longues ou courtes, flashy, confortable... Les clubs ne cessent plus d'innover pour proposer des nouvelles pièces capables de séduire un public toujours plus large, dont des célébrités. On pense notamment à Kim Kardashian - une icône de la mode, suivie par près de 360 millions de personnes sur les réseaux sociaux - qui s'était affichée avec une tunique vintage de l'AS Roma, ou encore à Beyoncé, aperçue avec un t-shirt du PSG en 2018. Désormais, les maillots de football fleurissent absolument partout.
Une pièce de mode
Le maillot n'est plus seulement un équipement de sport ou un symbole d'appartenance à une équipe. C'est une pièce de mode à part entière: "Il y a toujours un côté prescripteur avec les artistes, raconte Pierre Maturana, directeur des redactions numériques chez So Foot, au micro d'Anaïs Matin. Mais c'est aussi parce que, le maillot de football s'inscrit dans la tendance globale, avec des choses très visibles comme les sponsors et des coupes oversize. C'est assez facile à associer avec d'autres pièces."

Pour les interessés, attention toutefois à ne pas se laisser emporter par les floquages au dos, au risque de vite retomber dans le vieux jeu: "Il y a des règles dans cette mode. Les floquages personnalisés, avec votre nom ou des blagues, vieillissent assez mal. C'est un peu ringard, mais ce sont des beaux souvenirs!" Souvent onéreux (90€ en moyenne pour les clubs de Ligue 1), mieux vaut donc bien réflechir avant de se laisser tenter. "C'est peut-être juste un phénomène, mais c'est une tendance qui dure [...] Le maillot est assez universel." Conclut Pierre Maturana.