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Des ralentisseurs supprimés pour ne pas endommager les Ferrari, à côte d'un hôtel

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À Ligugé, dans la Vienne, le maire a fait détruire des ralentisseurs qui abîmaient les voitures de luxe. Ce sont les clients fortunés d’un domaine hôtelier qui se plaignaient d’abîmer leurs véhicules.

Un village dans la Vienne a fait supprimer des ralentisseurs pour ne pas abîmer des Ferrari… Cette histoire se passe dans le Poitou, plus précisément au niveau de la petite commune de Ligugé, près de Poitiers. Il y a quelques années, les riverains d’une petite rue avaient obtenu l’installation de trois ralentisseurs parce que les automobilistes avaient tendance à rouler bien trop vite dans le secteur.

Puis, le mois dernier, le maire a subitement fait détruire les trois ralentisseurs, provoquant l’incompréhension des habitants et un peu de colère aussi en découvrant la raison de ces travaux. Car les ralentisseurs abîmaient les Ferrari et autres bolides de luxe qui passaient par là… Un conducteur de Ferrari s’est même récemment retrouvé coincé sur l’un de ces dos d’âne.

L'histoire RMC du jour : Un village a supprimé des dodanes pour ne pas abîmer les voitures de luxe - 12/12
L'histoire RMC du jour : Un village a supprimé des dodanes pour ne pas abîmer les voitures de luxe - 12/12
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3.500 euros de travaux

Mais d’où viennent ces fameuses voitures? Ce sont celles des riches clients étrangers d’un très bel hôtel au bout de cette route. Une quinzaine de clients ont été très mécontents d’avoir endommagé leurs véhicules. Certains voulaient même faire jouer l’assurance, engager la responsabilité du domaine hôtelier.

La gérante assume auprès de nos confrères de La Nouvelle République: elle a demandé au maire de retirer ces ralentisseurs, en insistant sur le fait que cet hôtel de charme participe à la vie économique de la commune.

Le maire s’est incliné: 3.500 euros de travaux et fini les dos d’âne. Les conducteurs de Ferrari vont pouvoir rouler sereinement, mais peut-être pas trop vite: le maire envisage d’installer des chicanes contre les excès de vitesse.

Guillaume Biet