Attaque de missiles sur Kiev: au moins neuf morts et 63 blessés selon les secours

La Russie a frappé l'Ukraine et la capitale Kiev dans la nuit de ce mercredi 23 avril au jeudi 24 avril - BFMTV
Au moins neuf personnes ont été tuées et 63 autres blessées, dont des enfants, dans une attaque de missiles russes contre la capitale de l'Ukraine, ont annoncé les services de secours du pays, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Dans un bilan qui n'a cessé de s'alourdir au cours de la nuit, les autorités ont fait état d'un bilan provisoire de "neuf personnes tuées, 63 blessées, dont 42 hospitalisées parmi lesquelles six enfants", en accusant "la Russie d'avoir lancé une frappe massive sur Kiev".
"Des bâtiments résidentiels ont été endommagés: la recherche de personnes sous les décombres est en cours", ont-ils indiqué sur Telegram. Plusieurs incendies désormais éteints, se sont par ailleurs déclarés à la suite des bombardements russes.
A Kiev, une journaliste de l'AFP a vu une dizaine d'habitants réfugiés dans un abri en sous-sol d'un immeuble résidentiel dès que l'alerte anti-aérienne a retenti.
Proche d'un accord de paix
La dernière attaque de missiles contre la capitale ukrainienne remontait à début avril. Dans la ville de Kharkiv, son maire Igor Terekhov a, lui aussi, annoncé des "frappes répétées de missiles" sur sa cité, ayant fait au moins deux blessés.
La présidence ukrainienne a aussitôt accusé sur Telegram le président russe Vladimir Poutine d'avoir "uniquement le désir de tuer". Ces attaques de missiles et drones russes sur l'Ukraine surviennent après que Donald Trump s'en est pris violemment à Volodymyr Zelensky mercredi, en l'accusant de tenir des propos "incendiaires" sur la Crimée annexée, alors qu'un accord avec la Russie serait "très proche", selon lui.
"Je pense avoir un accord avec la Russie", a lancé le président des Etats-Unis dans le Bureau ovale.
Mais la discussion est "plus difficile" avec le chef de l'Etat ukrainien, a dit celui qui s'est rapproché du président russe. Le refus de Kiev d'accepter les termes américains pour mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie en février 2022 "ne fera que prolonger les tueries", a averti le milliardaire républicain, qui n'a jamais reconnu la responsabilité russe dans le déclenchement du conflit.