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Destitution de Trump: les auditions publiques au Congrès suivies à la télévision par des millions d'Américains

Le deuxième acte de la procédure d'impeachment contre Donald Trump a débuté ce mercredi, avec les auditions publiques au Congrès de témoins de l'affaire ukrainienne. Des auditions suivis en direct à la télévision par des millions d'Américains.

TDonald Trump est accusé par les démocrates d'avoir fait pression sur l'Ukraine pour enquêter sur Joe Biden, son potentiel adversaire à la prochaine élection présidentielle.

Une procédure d'impeachment contre le président des Etats-Unis a donc été lancée et le deuxième acte a débuté: l’objectif est de déterminer si Donald Trump a commis un abus de pouvoir. Et les premières auditions publiques de ce mercredi ont permis d'apporter de nouveaux éléments.

Des témoignages qui mettent en cause le président

Devant les caméras du pays, les deux hauts fonctionnaires se lèvent et jure de dire toute la vérité, rien que la vérité. Le moment est solennel, leurs témoignages mettent en cause le président des Etats-Unis.

Au cœur de l’affaire: une conversation téléphonique entre le président Ukrainien et Donald Trump où celui-ci conditionnerait l’aide militaire américaine à l’ouverture d’une enquête contre un des fils de Joe Biden, un des possibles prétendants à la maison blanche

Face aux élus George Kent, haut responsable du département d'Etat en charge de l'Ukraine, dénonce l’attitude du président: "Je ne crois pas que les Etats-Unis devraient demander à d’autre pays d’engager des enquêtes à motivations politiques contre des opposants".

Donald Trump dénonce une mascarade

Après lui, Bill Taylor, ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine prend la parole. Il avait déjà accablé Donald Trump en témoignant à huis clos. Il réitère ses accusations: "J'ai écrit que suspendre l'assistance à la sécurité en échange d'une aide pour une campagne politique intérieure aux États-Unis, serait une folie".

De son côté, le président des Etats-Unis dénonce une mascarade. Les auditions de cette semaine pourraient déboucher sur un procès au Sénat, qui reste largement acquis au président.

Antoine Etcheto (avec Caroline Petit)