DIRECT. Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, tué à Téhéran: le corps est arrivé au Qatar

L'ESSENTIEL:
- Ce mercredi matin, le Hamas et les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont annoncé qu'Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement islamiste palestinien, avait été tué par une frappe aérienne israélienne à Téhéran.
- Le Hamas a juré de riposter à cet "assassinat". Israël répète qu'il veut détruire le Hamas depuis son attaque sans précédent le 7 octobre 2023.
- Des réactions indignées, émanant principalement de soutiens du Hamas dans le monde musulman, mais aussi de la Chine et de la Russie, ont suivi la mort du chef politique.
Le Hezbollah affirme avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël
Le Hezbollah a annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël jeudi, en réponse à une frappe qui a tué quatre Syriens dans le sud du Liban, première attaque du groupe libanais depuis l'assassinat d'un de ses chefs militaires mardi soir.
Les combattants du Hezbollah "ont lancé des dizaines de roquettes de type katioucha" sur le kibboutz de Matzuva, a affirmé le mouvement pro-iranien dans un communiqué, "en riposte à l'attaque de l'ennemi israélien contre la localité de Chamaa qui a tué plusieurs civils".
L'armée israélienne affirme qu'un journaliste d'Al Jazeera était membre du Hamas
L'armée israélienne a affirmé jeudi soir qu'un journaliste de la chaîne qatarie Al Jazeera, tué par une frappe aérienne dans la bande de Gaza, était en réalité un "terroriste" du mouvement islamiste palestinien Hamas.
"L'armée de l'air a éliminé Ismaïl al-Ghoul, un membre de la branche militaire du Hamas et un terroriste de Nukhba qui a participé au massacre du 7 octobre. Dans le cadre de son rôle au sein de la branche militaire, Al-Ghoul a été activement impliqué dans l'enregistrement et la diffusion de contenus sur les attaques contre les troupes israéliennes", affirme un communiqué conjoint de l'armée et du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien.
Al Jazeera avait condamné mercredi la mort de deux de ses journalistes incluant Ismaïl al-Ghoul, tués lors d'une frappe israélienne sur la bande de Gaza, dénonçant dans un communiqué un "assassinat de sang froid".
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza le 7 octobre, Al Jazeera couvre au quotidien le conflit sur le terrain. Son bureau à Gaza a déjà été bombardé et deux autres de ses correspondants ont été tués. Depuis plusieurs années, les autorités israéliennes critiquent publiquement la couverture de l'actualité en Israël et dans les territoires palestiniens par la chaîne qatarie, qui a été lourdement impactée par la guerre en cours à Gaza. Un tribunal israélien a confirmé en juin avoir prolongé la décision d'interdire la chaîne, qui diffuse en arabe et en anglais, initialement imposée à Al Jazeera début mai.
La Turquie décrète un jour de deuil national vendredi
La Turquie observera un jour de deuil national vendredi, jour de l'enterrement au Qatar du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué mercredi à Téhéran, a annoncé jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Un deuil national d'une journée a été décrété demain (vendredi 2 août) afin de témoigner notre soutien à la cause palestinienne et notre solidarité avec nos frères et soeurs palestiniens", a annoncé le président turc sur X.
Les Houthis du Yémen promettent une "réponse militaire" à la "dangereuse escalade" provoquée par Israël
Le chef des rebelles yéménites, Abdel Malik al-Houthi, a promis jeudi une "réponse militaire" à la "dangereuse escalade" provoquée selon lui par Israël, après l'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh mercredi à Téhéran dans une frappe attribuée à Israël.
"Notre position sur ces crimes (...) est claire", a déclaré dans un discours télévisé le chef du mouvement rebelle pro-Iran. "Il doit y avoir une réponse militaire à ces crimes, qui sont dangereux, effrontés et constituent une escalade majeure de la part de l'ennemi israélien", a-t-il ajouté.
Joe Biden va s'entretenir avec Benjamin Netanyahu des tensions au Proche-Orient
Le président américain Joe Biden va s'entretenir jeudi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à propos de la montée des tensions au Proche-Orient, a indiqué jeudi la Maison Blanche.
"Le président entend parler avec le Premier ministre Netanyahu un peu plus tard dans la journée. Ils ne se sont pas encore parlé", a simplement déclaré le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan interrogé sur l'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël, et la mort du chef militaire du Hezbollah libanais dans une frappe revendiquée par l'Etat hébreu.
Le conseiller de Joe Biden a prévenu qu'il "ne dévoilerait pas à l'avance le message du président avant qu'il ait l'occasion de parler directement au Premier ministre" israélien, tout en reconnaissant que les Etats-Unis étaient "impliqués des efforts intenses" pour éviter un conflit à grande échelle au Proche-Orient.
En Israël, des familles d'otages se rassemblent pour marquer les 300 jours de captivité
Des centaines de personnes ont entamé jeudi soir une marche dans les rues de Tel-Aviv, dans le centre-ouest d'Israël, autour des proches d'otages retenus en captivité dans la bande de Gaza, pour marquer les 300 jours depuis leur enlèvement.
"Pas de victoire sans le retour des otages", scandaient les manifestants, revêtus de teeshirts jaunes avec l'inscription "accord ou abandon" et portant des portraits de leurs proches.
Le Forum des familles d'otages, qui représente une partie des proches enlevés le 7 octobre, a appelé à cette marche puis à un rassemblement à Tel-Aviv, sous l'intitulé "Ça suffit, nous exigeons un accord".
Au Liban, quatre Syriens tués dans une frappe israélienne
Le ministère libanais de la Santé a annoncé jeudi que quatre Syriens avaient été tués dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où le mouvement Hezbollah et Israël échangent quotidiennement des tirs depuis près de 10 mois.
"Quatre ressortissants syriens sont morts en martyrs" dans "une frappe israélienne sur la localité de Chamaa", a déclaré le ministère dans un communiqué. En raison de la "grande quantité de corps en lambeaux, le nombre final de martyrs sera déterminé sur la base de tests ADN", a-t-il ajouté.
Un secouriste local a déclaré à l'AFP que les victimes travaillaient dans l'agriculture et appartenaient à la même famille.
La frappe a également blessé cinq Libanais, a indiqué le ministère de la Santé.
Arrivée au Qatar du corps du chef du Hamas
Un avion transportant la dépouille du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi à Téhéran, est arrivé à Doha jeudi, a rapporté la chaîne qatarie Al Jazeera.
Le chef du mouvement islamiste palestinien, qui vivait en exil au Qatar, doit être enterré dans ce pays du Golfe vendredi, après des prières à la mosquée Imam Mohammad ben Abdel Wahhab, la plus grande de la capitale Doha.
Israël doit s'attendre à la "riposte inéluctable" du Hezbollah à l'assassinat de son chef militaire
Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a affirmé jeudi qu'Israël devait s'attendre à une "riposte inéluctable" de sa puissante formation après l'assassinat de son chef militaire Fouad Chokr mardi près de Beyrouth et la frappe qui lui est attribuée contre le chef du Hamas palestinien.
"L'ennemi doit absolument s'attendre à une réponse inéluctable de notre part", a déclaré le chef du mouvement pro-iranien. "Israël ne sait pas quelles lignes rouges il a franchies", a déclaré Hassan Nasrallah dans un discours télévisé retransmis en direct lors des funérailles de Chokr.
Israël annonce la mort de Mohammed Deif le chef militaire du Hamas
L'armée israélienne a annoncé jeudi que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été "éliminé" dans une frappe le 13 juillet dans la bande Gaza, où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien depuis près de dix mois.
"L'armée israélienne annonce que le 13 juillet 2024, des avions de combat ont mené des frappes dans la région de Khan Younès, et à la suite à d'une analyse de renseignements, il peut être confirmé que Mohammed Deif a été éliminé", a indiqué l'armée dans un communiqué.
Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 39.480 morts
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 39.480 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre il y a près de 10 mois avec Israël.
Au moins 35 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 91.128 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Antony Blinken appelle "toutes les parties" au Moyen-Orient à la désescalade
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé jeudi "toutes les parties" au Moyen-Orient à la désescalade et à parvenir "urgemment" à un cessez-le-feu à Gaza, sur fond de craintes d'un embrasement après la mort du chef du Hamas, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël.
"En ce qui concerne le Moyen-Orient, la région est actuellement sur la voie de la multiplication des conflits, de la violence, de la souffrance et de l'insécurité. Il est essentiel de rompre ce cycle, et cela commence par un cessez-le-feu sur lequel nous travaillons", a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse en Mongolie.
Il a ajouté que cela supposait "d'abord que toutes les parties" s'abstiennent "de toute mesure contribuant à une escalade".
Début des funérailles du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran
Les funérailles officielles du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël, ont débuté tôt jeudi dans le centre de la capitale, a constaté un correspondant de l'AFP.
Une foule en deuil, portant des portraits du chef du Hamas et des drapeaux palestiniens, s'est rassemblée à l'Université de Téhéran, dans le centre, a observé le correspondant.
Les Etats-Unis renforcent leur recommandation de "ne pas voyager" au Liban
Dans un communiqué, Washington renforce sa recommandation de "ne pas voyager" au Liban en raison des "tensions croissantes".
Le Brésil "condamne avec force l'assassinat" du chef du Hamas
Le Brésil "condamne avec force l'assassinat" du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, appelant à empêcher que le Proche-Orient "n'entre dans un conflit de grandes dimensions et aux conséquences imprévisibles", a déclaré ce mercredi le ministère des Affaires étrangères.
Le Brésil, qui préside cette année le G20, "rejette la violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Iran", ajoute Brasilia. Ismaïl Haniyeh a été tué mercredi à Téhéran dans une frappe imputée à Israël par le mouvement islamiste palestinien et par l'Iran.
Les frappes à Téhéran et Beyrouth "n'aident pas" à faire baisser les tensions, selon les Etats-Unis
Les frappes imputées à Israël qui ont tué le chef du Hamas à Téhéran et un commandant du Hezbollah près de Beyrouth "n'aident pas" à faire baisser les tensions, ont estimé mercredi les Etats-Unis.
"Les informations reçues au cours des dernières 24 ou 48 heures ne contribuent certainement pas à faire baisser la température" dans un Moyen-Orient déjà secoué par la guerre à Gaza, a déclaré à la presse un porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby.
Les Etats-Unis ne voient pas une escalade "imminente" au Moyen-Orient
Les Etats-Unis ne voient pas de signe d'une escalade "imminente" au Moyen-Orient, indique la Maison-Blanche.
"Des coups sévères portés à nos ennemis" ces derniers jours, juge Benjamin Netanyahu
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré ce mercredi soir qu'Israël avait porté "des coups sévères" à ses "ennemis" ces derniers jours, en mentionnant explicitement l'élimination mardi soir du responsable militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, dans la banlieue de Beyrouth.
"Nous avons éliminé le bras droit de Hassan Nasrallah (chef du Hezbollah), qui était directement responsable du massacre d'enfants", a-t-il déclaré lors d'une allocution télévisée, évoquant la mort de 12 jeunes tués par une frappe samedi attribuée par Israël au mouvement armé libanais.
Le chef de l'ONU dénonce une "dangereuse escalade"
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s'est alarmé ce mercredi des attaques ayant frappé Beyrouth et Téhéran, où le chef du Hamas a été tué, qui "représentent une dangereuse escalade", a déclaré son porte-parole.
"Le secrétaire général estime que les attaques que nous avons vues dans le sud de Beyrouth et à Téhéran représentent une dangereuse escalade à un moment où tous les efforts devraient au contraire mener à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages israéliens, une augmentation massive de l'aide humanitaire pour les Palestiniens à Gaza et un retour au calme au Liban et sur la ligne bleue", a indiqué Stéphane Dujarric à la presse. La ligne bleue est la ligne de démarcation fixée par l'ONU entre le Liban et Israël.
Benjamin Netanyahu va s'adresser à Israël ce soir
En Israël, Benjamin Netanyahu va s'adresser à la nation ce mercredi soir, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien, précisant qu'il s'exprimerait depuis le ministère de la Défense à Tel-Aviv.
Cette adresse, qui sera diffusée sur toutes les chaînes de télévision israéliennes, intervient après l'annonce dans la matinée par le Hamas de l'élimination de son chef politique, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël qui n'a fait aucun commentaire sur le sujet jusqu'ici.
Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU ce mercredi
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi après-midi en urgence à la demande de l'Iran suite à la mort du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi dans une frappe à Téhéran, a annoncé la présidence russe du Conseil.
La demande de l'Iran pour cette réunion qui est programmée à 20h GMT a été soutenue par la Russie, l'Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.
Le corps du chef militaire visé par une frappe israélienne retrouvé, selon une source proche du Hezbollah
Une source proche du Hezbollah annonce que le corps du chef militaire visé par une frappe israélienne a été retrouvé.
L'UE appelle à "la plus grande retenue" après la mort du chef du Hamas
L'Union européenne a appelé ce mercredi "toutes les parties" à faire preuve de "la plus grande retenue" et à éviter "toute nouvelle escalade", après la mort à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans une frappe imputée par l'Iran à Israël.
"L'UE a pour position de principe de rejeter les exécutions extrajudiciaires et de soutenir l'État de droit, y compris dans le cadre de la justice pénale internationale", a déclaré Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. "Aucun pays ni aucune nation n'a à gagner d'une nouvelle escalade au Moyen-Orient", a-t-il ajouté.
"La logique des représailles" n'est "pas la bonne voie", déplore l'Allemagne
Le ministère allemand des Affaires étrangères a estimé que "la logique des représailles" au Moyen-Orient n'était "pas la bonne voie".
"Il est essentiel d'éviter une escalade supplémentaire et une contagion régionale" du conflit, "il s'agit avant tout de garder la tête froide et de réagir avec sang-froid", selon son porte-parole Sebastian Fischer.
Le Hamas souligne la responsabilité des Etats-Unis
"Le dirigeant, le moujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien, a dénoncé le Hamas dans un communiqué.
"L'occupation (Israël, ndlr) est responsable de cet attentat et les Etats-Unis en portent également la responsabilité", selon un haut responsable du mouvement, Taher al-Nounou.
Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont indiqué qu'il y aurait d'"énormes conséquences dans toute la région".
Réactions indignées dans le monde
Des réactions indignées, émanant principalement de soutiens du Hamas dans le monde musulman, mais aussi de la Chine et de la Russie, ont suivi la mort du chef politique du mouvement islamiste palestinien, Ismaïl Haniyeh.
On fait le point
Ce mercredi, le Hamas et les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont annoncé qu'Ismaïl Haniyeh avait été tué par une frappe aérienne israélienne à Téhéran, où il était venu assister à l'investiture du nouveau président iranien. Le Hamas a juré de riposter à cet "assassinat".
Israël répète qu'il veut détruire le mouvement islamiste palestinien depuis son attaque sans précédent le 7 octobre dernier. Des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël avaient mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.
En riposte, Israël a lancé une offensive d'envergure qui a fait plus de 39.400 morts dans la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts.
Après la mort du chef du Hamas, Antony Blinken souligne l'"impératif" d'un cessez-le-feu à Gaza
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est refusé ce mercredi à commenter directement la mort du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran, mais souligné l'"impératif" de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
"Bien sûr, j'ai vu les informations et tout ce que je peux vous dire pour l'instant, c'est que rien ne remet en question l'importance de parvenir à un cessez-le-feu", a-t-il affirmé interrogé lors d'un forum de discussion à Singapour.
Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 39.445 morts
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé ce mercredi un nouveau bilan de 39.445 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre il y a près de 10 mois avec Israël.
Au moins 45 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 91.073 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Oman condamne "une violation flagrante du droit international"
Le sultanat d'Oman a condamné l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh "qui constitue une violation flagrante du droit international et du droit humanitaire", selon son ministère des affaires étrangères, qui juge que cela "compromet clairement les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans la région".
L'Egypte condamne "la politique israélienne d'escalade"
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné "la dangereuse politique israélienne d'escalade des deux derniers jours" risquant de provoquer "un conflit dans la région qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité". Sans toutefois mentionner explicitement le nom d'Ismaïl Haniyeh ou le Hezbollah.
Le Liban va "renforcer la détermination" à faire face à Israël
Au Liban, le Hezbollah a dénoncé l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh et assuré qu'il allait "renforcer la détermination" de la formation et de ses alliés à faire face à Israël.
Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël dans le sud du Liban, en soutien au Hamas à Gaza, dès le lendemain de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre qui a déclenché la guerre.
Les Etats-Unis ni "mis au courant", ni "impliqués"
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré mercredi que les Etats-Unis n'étaient pas "impliqués" dans la mort du chef du Hamas, tué à Téhéran.
"Tout d'abord, nous n'étions pas au courant et nous ne sommes pas impliqués", a-t-il affirmé dans une interview télévisée dont des extraits ont été rendus publics par son entourage.
Ismaïl Haniyeh sera enterré vendredi à Doha après des funérailles à Téhéran
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe à Téhéran imputée à Israël, sera enterré vendredi à Doha, au lendemain de funérailles officielles dans la capitale iranienne, a annoncé le mouvement islamiste palestinien.
La cérémonie funéraire "officielle et publique" se tiendra jeudi à Téhéran et la dépouille doit être transportée à Doha, où le "martyr" sera enterré vendredi en présence de représentants des factions palestiniennes ainsi que des dirigeants arabes et musulmans, a précisé le Hamas dans un communiqué.
L'Irak affirme que la mort du chef du Hamas pourrait déstabiliser la région
Bagdad a condamné ce mercredi l'assassinat à Téhéran du chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avertissant qu'il pourrait déstabiliser la région.
Le ministère irakien des Affaires étrangères dénonce dans un communiqué une "violation flagrante du droit international". Cet assassinat imputé à Israël "menace la sécurité et la stabilité de la région", a-t-il ajouté.
Pour le Kremlin, la mort du chef du Hamas risque de "déstabiliser considérablement" la région
Le Kremlin a dénoncé la mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran lors d'une frappe imputée à Israël, jugeant que cette attaque risquait de déstabiliser encore plus la région.
"Nous condamnons fermement cette attaque (...) Nous estimons que de tels actes sont dirigés contre les tentatives de rétablir la paix dans la région et peuvent considérablement déstabiliser une situation déjà tendue", a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Doha s'interroge sur l'opportunité de continuer les discussions sur une trêve à Gaza
Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, s'est interrogé mercredi sur l'opportunité de poursuivre la médiation entre Israël et le Hamas après l'assassinat du chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël.
"Les assassinats politiques et le fait que des civils continuent d'être pris pour cible à Gaza (...) nous amènent à nous demander comment une médiation peut réussir lorsqu'une partie assassine le négociateur de l'autre partie", a écrit cheikh Mohammed sur X. "La paix a besoin de partenaires sérieux", a-t-il dit, alors que les négociations sur une trêve à Gaza piétinent.
Le Pakistan dénonce un "acte irresponsable"
Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a qualifié "l'assassinat" du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran d'"acte irresponsable".
Disant condamner "le terrorisme sous toutes ses formes", Islamabad a mis en garde contre "l'aventurisme israélien grandissant" dont "la dernière action constitue une escalade dangereuse dans une région instable".
L'Iran décrète trois jours de deuil après l'assassinat du chef du Hamas
L'Iran a décrété trois jours de deuil national après l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran lors d'une frappe imputée Israël.
"La République islamique d'Iran a annoncé trois jours de deuil national à la suite du martyre d'Ismaïl Haniyeh", a déclaré le gouvernement iranien dans un communiqué.
Le Qatar condamne l'assassinat du chef du Hamas et évoque une "escalade dangereuse"
Le Qatar a condamné l'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans une attaque à Téhéran attribuée à Israël, y voyant un "crime odieux" et mettant en garde contre une "escalade dangereuse" dans la région.
Le Qatar accueille la direction politique du Hamas, dont faisait partie M. Haniyeh, et sert de médiateur dans les pourparlers pour une trêve dans la bande de Gaza. Il a estimé que cet assassinat "pourrait faire plonger la région dans le chaos et compromettre les chances de paix", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La branche armée du Hamas dit que l'"assassinat" de Haniyeh aura d'"énormes conséquences"
Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, ont indiqué que "l'assassinat" à Téhéran de leur chef politique, Ismaïl Haniyeh, aurait d'"énormes conséquences dans toute la région".
"Cet assassinat", imputé à Israël, "fait passer la guerre à un nouveau niveau et aura d'énormes conséquences pour toute la région", ont déclaré dans un communiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, dont les membres sont engagés dans des combats avec l'armée israélienne dans la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas depuis le 7 octobre.
La mort du chef du Hamas pourrait "embraser toute la région", affirme la Syrie
La Syrie a affirmé que la mort du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran, dont elle a imputé la responsabilité à Israël, pourrait "embraser toute la région".
"La Syrie dénonce cette agression sioniste flagrante et cette grave atteinte à la souveraineté de la République islamique iranienne", a affirmé le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.
La mort du chef du Hamas, "une grande perte" pour les talibans d'Afghanistan
La mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe contre son lieu de résidence en Iran, est "une grande perte", a déploré le porte-parole du gouvernement afghan.
"Il laisse les leçons de la résistance, du sacrifice, de la patience, de la tolérance ...) et du sacrifice à ceux qui le suivent", a ajouté Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans, sur le réseau social X.
Recep Tayyip Erdogan condamne l'"assassinat perfide" de son "frère" Ismaïl Haniyeh
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné l'"assassinat perfide" à Téhéran de son "frère", le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
"Que Dieu ait pitié de mon frère Ismaïl Haniyeh, tombé en martyr à la suite de cette odieuse attaque", a écrit M. Erdogan sur le réseau social X, dénonçant "la barbarie sioniste".
Le guide suprême d'Iran promet un "châtiment sévère" à Israël
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a juré d'infliger un "châtiment sévère" à Israël, accusé d'avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh.
"Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu'il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) qui a été versé sur le territoire de la République islamique d'Iran", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Irna.
La Chine condamne "l'assassinat" en Iran du chef du Hamas
La Chine a condamné ce mercredi "l'assassinat" du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe contre son lieu de résidence en Iran à Téhéran.
"Nous sommes très préoccupés par cet incident, nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat", a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian, interrogé lors d'un point de presse régulier. La Chine soutient depuis des décennies la cause palestinienne.
Appel à la grève générale dans les territoires palestiniens après l'"assassinat" du chef du Hamas
Les mouvements palestiniens en Cisjordanie occupée ont appelé ce mercredi à une grève générale dans les territoires palestiniens quelques heures après l'annonce de l'assassinat à Téhéran d'Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza.
"Les mouvements islamistes de Palestine annoncent une grève générale et des marches de colère (pour protester) contre l'assassinat du grand leader national Ismaïl Haniyeh, qui s'inscrit dans le cadre du terrorisme de l'Etat sioniste (Israël, ndlr) et de sa guerre d'extermination", indiquent les mouvements palestiniens dans une déclaration commune.
L'Iran accuse Israël et jure de lui faire "regretter" son acte
Le président iranien Massoud Pezeshkian a accusé ce mercredi Israël d'avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, et a juré de lui faire "regretter" cet "acte lâche".
"La République islamique d'Iran défendra son intégrité territoriale, son honneur, sa fierté et sa dignité, et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche", a déclaré sur X Massoud Pezeshkian en rendant hommage à Ismaïl Haniyeh, qualifié de "leader courageux".
Le chef du Hamas tué dans une frappe aérienne, selon des médias iraniens
Le chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué dans une frappe aérienne à Téhéran, ont indiqué des médias iraniens.
"Haniyeh se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu'il a été tué par un projectile aérien", a déclaré l'agence de presse locale Fars. D'autres médias ont publié la même déclaration.
Les rebelles yéménites houthis condamnent un "crime terroriste"
Un haut responsable des Houthis, qui contrôlent Sanaa et une bonne partie du nord du Yémen, a vu mercredi dans l'assassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh "un crime terroriste odieux".
"C'est un crime terroriste odieux et une violation flagrante des lois", a écrit sur X Mohammed Ali al-Houthi, membre du bureau politique d'Ansar Allah, le mouvement politique des rebelles.
La Russie dénonce "l'assassinat politique inacceptable" du chef du Hamas
La Russie a dénoncé mercredi l'"assassinat politique inacceptable" du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe à Téhéran.
"C'est un assassinat politique tout à fait inacceptable, et cela va aboutir à une escalade ultérieure des tensions", a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, à l'agence de presse publique RIA Novosti.
La Turquie condamne "l'ignoble assassinat" d'Ismail Haniyeh
La Turquie a condamné "l'ignoble assassinat" du chef politique du Hamas Ismail Hanyeh, proche du président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
"Nous condamnons l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans un acte ignoble à Téhéran" écrit le ministère estimant que "cette attaque a également pour but d'étendre la guerre à Gaza à une dimension régionale."
Mahmoud Abbas condamne le "lâche assassinat" du chef du Hamas
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné ce mercredi le "lâche assassinat" du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, et appelé les Palestiniens à rester unis.
"Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué. Le mouvement islamiste Hamas a accusé Israël d'avoir "assassiné" son chef.
Cet "assassinat" est "un acte lâche, qui ne restera pas impuni", déclare un responsable du Hamas
Un responsable du bureau politique du Hamas a déclaré que "l'assassinat" d'Ismaïl Haniyeh était "un acte lâche, qui ne restera pas sans réponse".
"L'assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse", a déclaré Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué.
Le Hamas affirme qu'Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe "sioniste" à Téhéran
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh.
"(Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué.
Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, tué en Iran
Les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne, ont affirmé ce mercredi que le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avait été tué à Téhéran avec l'un de ses gardes du corps.
"La résidence d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touché à Téhéran, et en conséquence de cet incident, lui et l'un de ses gardes du corps sont morts en martyrs", a annoncé le corps des Gardiens de la révolution dans un communiqué sur son site d'information Sepah.
Le chef du Hamas est mort
Bonjour et bienvenue sur ce live consacré à la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe en Iran.