Française disparue au Japon: que va permettre l'ouverture d'une information judiciaire?
Plus d'un mois et demi après la disparition de Tiphaine Véron au Japon, le parquet de Poitiers a ouvert ce vendredi une information judiciaire pour enlèvement et séquestration. La jeune française de 36 ans a disparu le 29 juillet dernier dans la région de Nikko alors qu'elle faisait du tourisme.
Malgré des battues, et des moyens importants, la police japonaise en charge de l'enquête n'a toujours pas retrouvé de trace de Tiphaine Véron.
L'ouverture d'une instruction va donc permettre davantage de coopération sur le plan pénal entre la France et le Japon. Jusque-là, les policiers français étaient régulièrement sollicités par les enquêteurs japonais pour des vérifications.
Enlèvement et séquestration: pas la seule piste envisagée
C'est notamment le cas concernant l'exploitation du téléphone portable de Tiphaine Véron ou bien encore celle de ses données bancaires, sans pouvoir pour autant faire d'acte d'investigation de leur propre initiative.
Désormais, le juge d'instruction en charge du dossier aura notamment la possibilité de se rendre sur place à Nikko avec des enquêteurs français.
Enfin, même si l'information judiciaire est ouverte pour enlèvement et séquestration, cela ne veut pas dire que c'est la seule piste envisagée aujourd'hui, explique une source proche du dossier. Mais après 7 semaines de disparition, sans aucune trace de Tiphaine Véron, la thèse criminelle ne peut pas être écartée.
Toute personne qui pourrait apporter un renseignement utile peut écrire à missing.tiphaineveron@gmail.com ou joindre sa famille sur Twitter, notamment via les comptes @sibyllevron et @lfemma