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Incendies en Grèce: sur place les pompiers français sont en alerte

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Plusieurs milliers d'hectares ont brûlé au nord d'Athènes. Le feu recule malgré les risques de reprises toujours très élevés. Plus de 500 Pompiers restent mobilisés soutenus par plusieurs contingents européens et parmi eux des Français.

C'est l'incendie le plus désastreux de l'année en Grèce. Même s'il s'est calmé, les sapeurs-pompiers grecs continuent de se battre contre les foyers de flammes proches de la capitale.

Si bien que le pays a demandé l'aide de l'Union européenne. Plusieurs contingents internationaux sont arrivés à Athènes, dont notamment la sécurité civile et les sapeurs-pompiers français. Ils ont enfin débarqué après deux jours de voyage pour venir en aide à leurs collègues déjà déployés sur place.

Ils ont pris leurs quartiers en flanc de montagne sous le commandement du colonel Eric Vial. 180 sapeurs-pompiers et 55 véhicules attendent les directives du chef de colonne. Lui, le téléphone collé à l'oreille est constamment en contact avec ses homologues grecs.

“On attend la confirmation de l’ordre pour pouvoir ensuite mettre en mouvement les engins qui sont prêts à partir”, explique-t-il.

Une mission de huit jours

Pour l'heure, certes, le massif fume, mais ne brûle pas. “Les risques sont toujours très présents. Ce sont des feux qui nécessitent plusieurs jours d’extinction de foyers résiduels notamment au regard d’un vent tel qu’il est en train de se lever actuellement”, assure-t-il.

Et à peine quelques minutes plus tard, les pompiers partent en dispositif préventif sur une commune alentour. La lieutenante volontaire Océane Boussignac prend part au convoi.

“Le mécanisme de coopération de l’Union européenne, c’est vraiment quelque chose qui fonctionne, on a pu nous-même en faire l’expérience en 2022. On a hâte d’aller sur le terrain et leur prêter main forte”, confie-t-elle.

Une fois sur site l'heure n'est plus vraiment aux bavardages, le capitaine Fantros s'active. “Je pars par là faire la reconnaissance du site pour pouvoir être réactif en cas de départ de feu”, assure-t-il.

Huit jours de mission, voilà ce qui attend le détachement français. Plus peut-être, si l'incendie repart de plus belle.

Inès Zeghloul avec Guillaume Descours