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Israël affirme avoir tué des "terroristes" lors d'une frappe aérienne sur une mosquée de Jénine

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L'armée israélienne a affirmé dimanche avoir tué, lors d'une frappe aérienne, des "terroristes" s'abritant dans un souterrain de la mosquée Al-Ansar de Jénine, en Cisjordanie occupée.

"L'armée a mené une attaque aérienne sur un complexe terroriste appartenant à des agents du Hamas et du Jihad islamique, responsables de plusieurs attaques terroristes au cours des derniers mois, et qui organisaient une nouvelle attaque terroriste imminente", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué.

Le directeur du Croissant-Rouge de Jénine, Mahmoud Al-Saadi, cité par l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, a déclaré qu'une personne avait été tuée et que trois autres avaient été blessées lors de la frappe.

"Une opération menée conjointement avec le service de renseignement intérieur israélien"

Selon l'armée israélienne, qui a mené l'opération conjointement avec le service de renseignement intérieur israélien, la mosquée servait de "centre de commandement pour planifier des attaques" à venir et de "base pour leur réalisation".

Toujours selon l'armée, la "cellule terroriste" avait organisé le 14 octobre une attaque près de la barrière de séparation entre Israël et la Cisjordanie à l'aide d'un engin explosif mais sans faire de victimes.

Le ministère palestinien de la Santé a pour sa part déclaré que deux hommes avaient été tués dans l'attaque de Jénine.

Ailleurs en Cisjordanie, un Palestinien a été tué lors d'un raid militaire à Naplouse et un autre a été abattu à Tubas, a ajouté le ministère.

"L'attaque la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948"

Des dizaines de personnes ont été tuées en Cisjordanie par l'armée israélienne ou des habitants des colonies depuis le 7 octobre, date de l'attaque du Hamas depuis la bande de Gaza, qui a fait plus de 1.400 morts, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.

Dans la bande de Gaza, plus de 4.300 personnes, majoritairement des civils palestiniens, ont été tuées dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas.

La rédaction de RMC avec AFP