Israël attaqué par l'Iran: Emmanuel Macron condamne et appelle à la retenue

Ce mercredi matin, l'Iran a menacé de frapper toutes les infrastructures d'Israël en cas de réplique aux tirs de missiles de mardi soir. Une attaque iranienne visant à venger la mort des chefs du Hezbollah et du Hamas. Elle a été condamnée par le président de la République française, Emmanuel Macron.
Une condamnation ferme de l’Élysée dans un communiqué publié à l’issue d’un Conseil de défense consacré à la situation. Le France, qui est "attachée à la sécurité d'Israël", a mobilisé ses bases militaires au Moyen-Orient pour intercepter certains des missiles tirés par l’Iran en direction de l'État hébreu.
Dans ce communiqué, Emmanuel Macron exige, d’une part, que le Hezbollah cesse ses actions terroristes contre Israël, et de l’autre, qu’Israël mette fin au plus vite à ses opérations militaires. Et plus largement que tous les acteurs de ce conflit fasse preuve de la plus grande retenue. Le président français a demandé au chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot de "se rendre à nouveau au Moyen-Orient".
Emmanuel Macron demande par ailleurs à ce que des mesures adéquates soient prises, en France, pour prévenir les éventuelles répercussions de ce conflit sur le territoire national, et ainsi, dit l’Élysée, “assurer la sécurité de chacun”.
Des représailles attendues
Dans une prise de parole mardi soir, Benyamin Netanyahou a promis des représailles. Mais alors, quelle sera la réponse d'Israël après ces attaques?
“L’Iran est un territoire beaucoup plus grand qu’Israël avec des installations militaires, des installations liées à l’exportation de pétrole qui est très importante pour l’Iran. Et il faut bien comprendre que ce type de cibles sont répertoriées notamment grâce à l’appui des Américains. En tout état de cause, il est clair que les frappes israéliennes, si elles ont lieu, seront coordonnées avec les Américains et elles cibleront des cibles exclusivement militaires pour qu’il n’y ait pas de pertes civiles dans la population iranienne”, explique le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale.