"Je ne quitterai pas la France": menacé, l’animateur Arthur pointe la responsabilité de LFI

"Je ne quitterai pas la France", prévient le producteur et animateur Arthur ce lundi. Présentateur star de TF1, Arthur est sous protection policière depuis le 7 octobre 2023 et l'attaque terroriste du Hamas contre le sud d'Israël. L'animateur, lui-même de confession juive et qui avait fait part de son "effroi" après la mort de plus de 1.200 personnes lors des attentats, reçoit depuis des menaces sur les réseaux sociaux.
"Le 7-Octobre reste la pire journée de toute ma vie. Comment vous expliquez, 1.200 personnes massacrées, violées, torturées, exposées sur les réseaux sociaux devant des terroristes ivres de joie", assure Arthur ce lundi sur RMC et BFMTV. Et malgré les menaces, il ne veut pas quitter la France: "Je ne quitterai pas la France, c'est mon pays et la France se doit de nous protéger nous les juifs comme tous les autres", ajoute le producteur.
"Il y a une insécurité en France mais il ne faut pas quitter la France. Le peuple israélien joue sa survie. On doit retrousser nos manches et faire en sorte que ce fléau et ce cancer qu'est l'antisémitisme soit éradiqué d'une manière ou d'une autre", poursuit Arthur.
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Pour Arthur, LFI met "de l'huile sur le feu"
Arthur déplore une insécurité alimentée par certains politiques, notamment Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise, que l'animateur accuse d'avoir jeté de l'huile sur le feu: "Regardez les messages de LFI sur les réseaux et Jean-Luc Mélenchon qui appelle à 'mettre des drapeaux palestiniens' partout dans toutes les facs. Je l'ai vu aussi avec Rima Hassan et son keffieh le soir des législatives. Ce sont des provocations, ils sont obnubilés par Israël".
"C'est mettre de l'huile sur le feu en permanence et exploiter le malheur d'une situation, qu'elle soit israélienne ou palestinienne, à des fins politiques", déplore Arthur.
Pour lui, La France insoumise a importé le conflit israélo-palestinien pour faire du clientélisme "auprès d'une certaine population": "Ils ont perdu les ouvriers et ils se sont dit qu'ils allaient aller chercher les gens qui peuvent être intéressés par ce sujet".