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"Je suis heureux mais inquiet": l'insoutenable attente des familles d'otages israéliens

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Le processus d'échange entre le Hamas et Israël devrait débuter ce vendredi. Cinquante otages israéliens, majoritairement des femmes et enfants, doivent être échangés contre des prisonniers palestiniens au cours de quatre jours de trêve. Mais pour les familles d'otages, si l'espoir est là, l'attente est longue.

Les familles des otages vont encore devoir attendre. Alors que la trêve à Gaza devait commencer ce jeudi, les autorités israéliennes ont indiqué qu’il ne se passerait rien avant vendredi. Pas de libération d’otages, donc. Et les familles espèrent toutes que leurs proches feront partie des personnes relâchées.

Parmi les otages du Hamas, se trouvent les sept petits enfants de Gilad. Il espère qu'ils seront relâchés lors de cette libération imminente annoncée par le Hamas.

“D'un côté, je suis heureux d'apprendre cette nouvelle, de l'autre, je suis inquiet, parce que personne ne m'a dit si ma famille faisait partie de cet échange", indique-t-il.

Forcément, toutes les familles d'otages partagent cette inquiétude. Mais Nir Shani, papa d'un garçon de 16 ans, kidnappé par le Hamas, veut rester positif. "Toute personne relâchée est une bonne nouvelle, c'est une étape importante. Évidemment, on veut tous les revoirs, mais si ça doit être par petit groupe, qu'il en soit ainsi", appuie-t-il.

Des femmes et des enfants en majorité

Un premier groupe d'otages devrait être libéré ce vendredi. Hadas Calderon espère que son fils en fera partie.

"J'espère qu'il sera libéré, et s'il ne l'est pas, je continuerai de me battre pour lui et pour tous les autres. Mais si je peux retrouver mon fils, cela me donnera encore plus de force", assure-t-il.

La mère de famille l'assure, elle ne tournera pas la page tant que tous les otages ne seront pas libérés. Au total, 50 otages, des femmes et des enfants enlevés par la Hamas le 7 octobre dernier, doivent être libérés pendant cette pause des combats à Gaza. L'accord prévoit également la libération par Israël de 150 prisonniers palestiniens.

Pierre Bourgès avec Guillaume Descours