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Mort d'Abou Bakr al-Baghdadi: la France craint-elle des représailles?

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Donald Trump a annoncé dimanche la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Daesh. Il est mort au cours d’une opération des forces spéciales américaines. La France, elle, appelle à la vigilance et craint des représailles.

"Il est mort comme un lâche". Donald Trump n’a pas mâché ses mots ce dimanche lors de l’annonce de la mort du terroriste le plus recherché au monde, Abou Bakr Al-Baghdadi. Quelques minutes plus tard, Emmanuel Macron, appelait déjà à ne pas se réjouir trop vite. "La mort d'Al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daesh, mais ce n’est qu’une étape", expliquait le président français dans un tweet.

Une "possible intensification de la propagande djihadiste”

Le ministre de l'Intérieur lui a d’ailleurs emboîté le pas. Christophe Castaner disait, dans un note interne dévoilée ce dimanche par L'Express, craindre une "possible intensification de la propagande djihadiste" à la suite de ce décès. Une propagande qui pourrait appeler “à des actes de vengeance” dans les jours à venir, expliquait-il.

La vigilance est donc de mise, notamment lors d’événements publics, souvent cible du terrorisme. Plusieurs jours après l’attaque à la Préfecture de police de Paris, il en a profité aussi pour rappeler la nécessité de faire attention à tous signalements ou informations qui pourraient remonter dans les services de police et gendarmerie à propos d'une éventuelle radicalisation.

Enfin, Christophe Castaner a appelé gendarmes et policiers à être attentif à leur propre sécurité, pendant leur service comme en dehors. 

Maxime Brandstaetter (avec Maxime Trouleau)