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"Je l’adore, je rêve qu’elle nous rejoigne": l’appel de Sandrine Rousseau à Christiane Taubira

Dans "Apolline Matin" ce jeudi sur RMC et RMC Story, Sandrine Rousseau, qui préside le conseil politique du candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, a lancé un appel à Christiane Taubira.

Dépasseraient-ils à eux deux la barre des 10% ? Selon le sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi, Christiane Taubira est créditée de 6% des intentions de vote à la présidentielle et Yannick Jadot de 4,5%. Pour Sandrine Rousseau, qui préside le conseil politique du candidat d’Europe Ecologie-Les Verts, l’ancienne garde des Sceaux est la bienvenue à leurs côtés. Elle a même lancé un appel pour qu’elle les rejoigne, ce jeudi dans "Apolline Matin", sur RMC et RMC Story. "Je ne désespère pas. Christiane, viens avec nous", a demandé l’écologiste.

"L’arrivée d’une nouvelle candidature, ça ne me réjouis pas, a expliqué Sandrine Rousseau. On est quand même dans une situation à gauche qui devient compliquée, avec huit candidatures différentes. Et surtout, à la fin, la vie des gens en dépend. On ne fait pas de la politique juste comme ça, pour se faire plaisir. C’est vraiment quelqu’un que je respecte énormément, Christiane Taubira. Elle a mené des combats incroyables. Elle représente aussi les territoires ultramarins. J’adore cette femme. Mais là, une candidature de plus, ça devient compliqué. Je rêve d’une chose, c’est qu’elle nous rejoigne, qu’on fasse une équipe de combat pour aller dans cette présidentielle et qu’on change les choses."

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"Il faut un peu d’indulgence"

Et Sandrine Rousseau a pris la défense de Christiane Taubira, en difficulté ce mercredi sur la thématique du logement. "Depuis son grand oral hier (à la fondation Abbé Pierre, ndlr), je vois qu’elle s’en prend plein la figure sur les réseaux sociaux, a souligné l’ancienne candidate à la primaire écologiste. Je dis juste aux personnes qui sont sur les réseaux sociaux, attention. Parce que toutes les femmes, et particulièrement celles de gauche, quand on fait un petit truc de côté, on se prend des quantités incroyables de cyber-harcèlement, de raids… Alors qu’on a quand même une indulgence bien plus grande pour les hommes. On ne pardonne rien à (Anne) Hidalgo, on ne m’a rien pardonné pendant la primaire, on ne lui pardonne rien. Je dis juste qu’il faut un peu d’indulgence parce qu’une campagne présidentielle, c’est compliqué. Elle a raté son grand oral, il n’y a pas de doute. On rate tous des choses dans une campagne présidentielle. Il y a toujours des moments où on est moins bon que d’autres. Là, manifestement, elle l’a été. Je dis juste qu’on ne tape pas comme ça, comme des sourds."

LP