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Persuadé d’avoir un dessin de Picasso dans son salon, il se bat pour le faire authentifier

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Un habitant des Hauts-de-France se bat pour faire authentifier un dessin qu’il estime être de Pablo Picasso.

C’est le combat d'un habitant des Hauts-de-France: faire authentifier un dessin qui serait de Pablo Picasso et qui se trouve dans son salon depuis 15 ans. Josselin (le prénom a été changé) aurait hérité de ce dessin il y a plus de 25 ans. Il appartenait à son grand-oncle, qui écumait les ventes d'œuvres d'art. Alors, à son décès, il récupère une partie de sa collection, avec dans le lot, ce fameux croquis à l'encre noire...

Loin d'être un amateur d'art, Josselin n'y accorde au début aucune importance. Mais six ans plus tard, il retire le cadre. Et découvre au dos du dessin une mystérieuse invitation datée de 1938... De quoi attiser la curiosité du retraité. Quinze ans de recherche plus tard, Josselin est convaincu qu'il a dans son salon un dessin de Pablo Picasso.

L'histoire RMC du jour : Un habitant du Pas-de-Calais tente de faire authentifier un dessin depuis quinze ans - 04/12
L'histoire RMC du jour : Un habitant du Pas-de-Calais tente de faire authentifier un dessin depuis quinze ans - 04/12
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Une valeur de 70.000 à 200.000 euros?

Alors, sa vie ne tourne plus qu'autour de ces traits de crayon. Il a lu près de 150 livres sur le peintre, a étudié l'œuvre en long et en large, tout comme une centaine d'experts. Et le verdict est sans appel, selon lui. "C'est un Picasso!", répète-t-il en boucle à RMC.

Seulement voilà... la Picasso administration, le seul organisme capable de l’authentifier, ne lui répond pas. Et ce n'est pas faute d'essayer... Josselin a envoyé six demandes au total, en vain. Depuis, il compile ses preuves sur un blog, interpelle l'administration sur les réseaux sociaux et contacte des avocats.

Selon Josselin, le dessin pourrait valoir entre 70.000 et 200.000 euros. Mais il n'en attend plus rien. Devenu passionné d'art, il aimerait juste voir le travail de sa vie aboutir: "J'espère qu'on me répondra de mon vivant".

Caroline Renaux